Pendant que le monde se poursuit son grand déchirement post-moderne, tournant la page des habits désormais trop grands de 1945, les querelles franco-françaises vont bon train, à la faveur des discussions budgétaires qui occuperont le pays jusqu’à la fin de l’année. Sous les lambris dorés d’une République qui ressemble de plus en plus à l’empire byzantin, une querelle gonfle étrangement : celle du milliard que le gouvernement aimerait prélever sur les réserves de l’AGIRC-ARRCO pour financer le relèvement des “petites pensions”. Dans ce bal des faux-culs, nous vous expliquons ce que cachent les cris d’orfraie poussés par chacune des parties, sachant que le gouvernement pourrait tomber sur cette question technique, mais sensible.
Il faut absolument lire les déclarations du témoin de mariage d’Emmanuel Macron, Marc Ferracci, sur l’irresponsabilité des partenaires sociaux (enfin, il faut perdre de l’argent en souscrivant un abonnement au journal capitaliste de connivence “l’Opinion”, porté à bout de bras par le CAC 40 depuis sa création, pour lire cette interview peu prometteuse). Pour l’essentiel, Marc Ferracci reproche aux partenaires sociaux de revaloriser les retraites complémentaires de près de 5%, et surtout d’avoir signé un texte qui exclut une ponction de l’Etat sur les réserves afin de financer les petites retraites.
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On a pu constater des mouvements de transfert financiers en 2022 de la caisse publique CNRACL à l’Etat (arrêté du 20/12/2022 JO du 30/12/2022), toutes les caisses y passeront. l’Etat est en faillite.
Il n’est pas interdit de se défendre. Et l’AGIRC-ARRCO pèse plus lourd…
La mafia syndicale ne voudra jamais lacher la gestion des retraites (350 milliards) qui lui assure beaucoup de pouvoir et de très belles sinécures. Ca lui permet de “défendre” les salariés tout en leur faisant les poches.
Il ne faut jamais cesser de rappeler que la CNAV a été créée par le cégétiste qui a cosigné le décret sur le statut des Juifs.