Malgré le brutal regain de tension au Proche-Orient et un sursaut de 4% du cours du baril en début de semaine (on vous en parle dans Finance & Tic), aucun choc pétrolier ne se profile. Les prix du WTI ont même rechuté depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas. L’Iran aurait été pris au dépourvu par cette attaque, ce qui réduit de facto le risque de sanctions supplémentaires contre ce gros producteur de pétrole. De plus, l’Arabie saoudite a réaffirmé son soutien aux efforts de l’OPEP d’équilibrer les marchés pétroliers.
Un autre marché, en revanche, a beaucoup plus réagi et doit retenir toute notre attention à l’approche de l’hiver : celui du gaz, qui a eu un sursaut de plus de 12% sur le marché spot (au comptant) de Rotterdam, dans la foulée des évènements géopolitiques proche-orientaux, Israël disposant de vastes ressources en gaz naturel, que l’Egypte liquéfie (GNL) avant exportation – en forte croissante depuis les sanctions européennes contre la Russie – vers l’UE.
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Désolée de vous contredire Florent, j’aurais préféré votre version optimiste.
Vendredi 13 Octobre
Le cours du Brent a buté tout l’après-midi sous les 90$ avec deja un gain substantiel, puis a reussi à franchir le cap, avec même un pic à 91$, pour clôturer à 90,80$ soit +5,58%.
Idem pour le WTI avec un écart de 3$, clôture à 87,72$ soit +5,80%.
Soit une hausse hebdomadaire de +7,6%.
Malgré la très forte volatilité façon portes de saloon, le cours du pétrole est véritablement haussier et j’ai la conviction que cela va continuer. Jusqu’où ? Au-delà des 100$ ? Probable. 150$ ? Pourquoi pas.
Et pour notre malchance, l’EUR/USD n’a pas tenu sa remontée des 1,06 malgré les taux obligataires favorables. Il frôle à nouveau les 1,04 en cloturant à 1,051.
Le dollar reste clairement une valeur refuge en période d’instabilité géopolitique.
Exactement. Florent est intéressant mais il ne prend pas en compte les délais de réalisation et les énormes liquidités à placer. La Bourse américaine se soucie des taux afin de savoir si les actions de tech vont pouvoir emprunter aisément. Les traders raisonnent en bilan annuel, en performances visibles par le client, pas en dédollarisation en marche. Le pétrole peut être à 150 dollars et cependant la Bourse tenir des plus hauts si d’autres fondamentaux sont présents. Les bourses européennes sont plombées ‘à jamais’ tant que le gaz russe ne circule plus dans les tuyaux. L’avenir à long terme est au rouble. Je préconise de détenir de l’or échangeable en roubles dans un coffre d’une banque moscovite ou chez un particulier. Je pense que l’or passe les portiques aéroportuaires. Qu’en pensez-vous ? Amitiés.
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