Étonnante couverture du magazine Der Spiegel, dans son édition papier du 19 octobre ! On y voit le portrait du chancelier allemand Olaf Scholz, expliquant que l’Allemagne doit devenir très restrictive en matière de droit d’asile. Les mots utilisés dans la langue allemande par le Chancelier sont absolument terribles tant ils relèvent d’une sorte de “nazisme soft”. On comprend que le Chancelier soit sous pression, au moment où les partis traditionnels, dont le sien, déclinent dans l’opinion. Mais de là à voir ressortir des expressions et des tournures allemande qu’on croyait bannies…
Olaf Scholz est sous pression : Sahra Wagenknecht (pour la gauche) et Alice Weidel (Alternative pour l’Allemagne) sont en train de révolutionner l’échiquier politique allemand
Ils deviennent fous ! Un chancelier allemand ose, en 2023, utiliser une rhétorique nazie ! Le Chancelier Scholz est en couverture du Spiegel, le magazine hebdomadaire de la gauche allemande bien-pensante. Et le texte, de la une, à propos de la restriction du droit d’asile, c’est : “Nous devons enfin pratiquer des expulsions à grande échelle !”
Un chancelier allemand ne devrait pas dire ça !
En français, ça sonne un peu bizarre ; on se demande ce qui prend à ce brave Olaf. En allemand, c’est bien différent : “Wir müssen endlich im grossen Stil abschieben”. Cela sonne horriblement. Cela relève de ce que le grand linguiste Viktor Klemperer appelait “LTI”, “Lingua Tertii Imperii“, “Langue du Troisième Reich”.
“Wir“, “nous la communauté”, “müssen“, nous devons au sens d’un destin inéluctable, “endlich….abschieben” – finir par expulser… Mais on se rappellera que la”solution finale” se dit “Endlösung“. Scholz fait dans le nazisme soft”. Il veut juste expulser, pratiquer la “Endabschiebung“; l’expulsion finale…. Attention, “im grossen Stil“, une expulsion de grand style, d’envergure – là aussi c’est tellement tellement connoté : on parlait comme ça dans les années 1920 et 1930 dans les milieux nationalistes allemands.
Le “fascisme gris” étend son emprise
Evitez-vous de me reprocher une “reductio ad Hitlerum“, une comparaison systématique et malvenue avec le nazisme. Étant historien de la période, je n’utilise la comparaison qu’avec une extrême réserve. Mais j’ai suffisamment lu des textes de l’époque pour avoir l’oreille exercée. Il y a des mots qu’un chancelier allemand ne devrait pas prononcer.
On doit bien constater que la situation politique est difficile, voire angoissante, pour Olaf Scholz. Son parti est devancé, dans les sondages, par l’Alternative für Deutschland et, surtout, par la nouvelle force politique qu’est en train de créer Sahra Wagenknecht. Il est compréhensible que le chef du gouvernement allemand s’empare du thème de l’immigration.
Mais de là à retomber dans une rhétorique qu’on croyait bannie. Le “fascisme gris”, version totalitaire du progressisme occidental, étend son emprise : cela devient particulièrement critique quand c’est un gouvernant allemand qui le reprend à son compte.
L’esprit ne meurt pas, le Nazisme est toujours vivant en Allemagne depuis 1945.
Il a surtout plus ou moins perduré à travers les élites européennes.
Arrêtez avec le nazisme essentiellement allemand. En 1938, Hitler était aussi populaire dans les élites françaises, américaines et anglaises qu’en Allemagne même. C’est la raison véritable de Munich et la suite. Et les héritiers contemporains du nazisme sont les néo-conservateurs américains et leurs suiveurs européens. Nous n’avons pas les cuisses propres.
C’est juste un peu excessif , ou alors trop restrictif à l’Allemagne : n’avons-nous pas en France nos nazillons chez LFI ?
Pffff…..pourquoi systématiquement parler de nazisme chaque fois qu’ un Allemand cherche à défendre son pays ? ! ….une idée toute faite rabâchee depuis des décennies, on reste sur le même vieux logiciel des boomers post world war two…
Il faut changer de disque , on est passé à autre chose …..
Gustave Lebon, dans son livre “la Révolution française”, écrivait : “…le passé ne meurt jamais. Il est encore plus en nous-mêmes que hors de nous-mêmes.”
Olaf va se réveiller d’un cauchemar. Il perd partout. Son électorat, son pays, l’économie, son soutien américain. Bref, il va finir rejeter de tous. Il panique mais c’est la fin pour lui. Il a ruiné l’Allemagne et l’Europe. Il peut être fier de sa traitrise. Il est comme Juda qui a trahit Jésus. C’est seulement après qu’il réalise et qu’il est poursuivi par le remord.
Pas convaincu du tout du tout. La resucée de nazisme par Olaf est une farce. L’intéressé lui même n’y a jamais songé, bien au contraire. Comment un grand journal comme le vôtre peut il se laisser aller à pareils châteaux de sable, conceptualisations hasardeuses? La nostalgie d’époques viriles sans doute. Ce train là est parti depuis bien longtemps. Fascisme gris? Pitié non, changez tout, vous n’y êtes pas du tout. Pareil pour les délires sur le WEF tout puissant qui dominerait le monde — nostalgie. Mais même pas en rêve! Sors dans la rue, change de quartier man.