L’Allemagne est confrontée à une vague de grèves comme le pays n’en a probablement pas connu depuis les années 1990. Le mécontentement est grand au sein de la population active. L’inflation et la forte hausse du coût de la vie mettent également la classe moyenne sous pression économique. On pourrait penser qu’au vu de ces circonstances défavorables, le chancelier et le ministre de l’Économie devraient se précipiter d’une réunion de crise à l’autre. On pourrait penser que les médias allemands regardent avec inquiétude le pays qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans la récession et qui est désormais secoué par une vague de grèves. Pas du tout ! La politique et les médias font de la diversion à tout prix. Dernièrement, avec un grand débat sur les qualités rhétoriques et d’homme d’Etat du ministre de l’Economie Robert Habeck, qui a publié une vidéo sur Israël et l’antisémitisme.
La vie est devenue chère en Allemagne. Actuellement, les Allemands dépensent en moyenne 37 % du revenu de leur ménage pour le logement et l’énergie, et 15 % supplémentaires pour les produits alimentaires – avec une forte tendance à la hausse. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté d’un tiers depuis la fin de l’année 2021, tandis que les loyers des logements ont augmenté de 13,02 % par rapport à l’année précédente.
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Comment ne pas être d’accord avec cette analyse décrivant la théatrocratie en Allemagne, analogue à ce qu’il se passe dans l’Hexagone?
Deux fois déjà, l’Allemagne a conduit l’Europe au désastre. Ce sera donc la 3ème fois. Ils n’ont toujours pas compris que quand ils nous poignardent dans le dos avec l’ARENH et leurs éoliennes, ils se poignardent eux-mêmes ! Et ça leur revient dans la gueule, cette fois avec NS2, mais ça ne leur sert pas de leçon ! L’état profond US et sa CIA de malheur ont réussi avec leur UE : l’Europe occidentale est en train de se suicider, et s’enlise toujours plus en Ukraine dans un conflit sur mesure par procuration. Quant aux collabos qui s’imaginent que la haute trahison les mènera loin, beaucoup finiront comme Kadhafi.
Frage : wer ist Ulrike Reisner ?
La dégradation de l’économie et la résurgence des luttes sociales sont du pain béni pour Sahra Wagenknecht qui vient de quitter Die Linke pour créer un parti socialiste anti-immigration, anti UE, anti OTAN et favorable au rapprochement avec la Russie et à la reprise des importations de gaz russe. Elle est créditée de 11 à 27%, selon les sondages, pour la prochaine élection des députés européens.