Dans son livre paru en 1993, puis réédité, « Pétrole, une guerre d’un siècle. L’ordre mondial anglo-américain » William Engdahl décrit les moyens extrêmes que les Anglo-Américains ont mis en œuvre – et sont encore prêts à le faire – pour conserver une suprématie née en 1815 et renforcée au prix des deux Guerres mondiales. « Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations », disait Henry Kissinger. Ce qui vaut pour l’« or noir » vaut désormais également pour l’ « or bleu ». Considéré auparavant comme un hydrocarbure de seconde zone, le gaz naturel est devenu – avec les sanctions contre la Russie – une source d’énergie fortement recherchée. Et grâce aux avancées technologiques récentes, son exploitation offshore, en eaux profondes, promet une très bonne rentabilité. La découverte il y a quelques années de gigantesques réserves de gaz naturel en Méditerranée orientale a aiguisé l’appétit des pays riverains : Chypre, Turquie, Syrie, Liban, Israël, Égypte, Libye. Ce qui a ravivé les tensions géopolitiques autour de la délimitation des frontières maritimes. Or, si l’on prend en compte l’existence d’importants gisements d’or bleu cachés dans la zone économique de la bande de Gaza, peut-être découvririons-nous une autre cause du conflit entre Israël et le Hamas.
Cet article initialement publié sur le site stoletie.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
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Bien entendu, le soutien d’Israel par les étasuniens s’explique par le souci US de garder la main sur les pays producteurs de pétrole du moyen orient, d’où ces guerres incessantes, qu’ Adonaï protège Israël de leur ami américain. La politique US se résumait à le pétrole et le dollar sont les 2 MAMELLES des USA, et aujourd’hui le dollar est bien malade.
C’est évident. Les journaux mainstream ne risquent pas de mettre en avant cette réalité.