On connaît l’inclination des écologistes et de l’éco-bureaucratie au pouvoir (notamment à France Stratégies) pour la “densification du logement” et le remplacement individuel par de petits appartements dans des villes surpeuplées. Face à la crise du logement qui sévit, notamment du fait de la montée des taux d’intérêts, la passivité du gouvernement interroge : au fond, l’effondrement des constructions individuelles n’aide-t-il pas à atteindre, sans le dire, les objectifs fixés par l’Accord de Paris en matière d’émission de gaz à effets de serre ? Et si laissez-faire la crise était un calcul des écologistes ?
Réponse lamentable du Ministre Beaune à une question pertinente du Député Bazin sur la responsabilité gouvernementale dans la crise du logement qui frappe des millions de Français.#DirectAN pic.twitter.com/RpXQPcdJUS
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) November 14, 2023
La hausse des taux d’intérêt, destinée à lutter contre l’inflation, crée une violente crise du logement, qui s’explique assez simplement : de moins en moins d’accédants à la propriété et de moins en moins d’emprunteurs remplissent les conditions pour obtenir un crédit, dont les taux sont désormais élevés. Accessoirement, les normes environnementales compliquent la mise en location des biens, de telle sorte que nous nous trouvons face à une “tenaille” : d’un côté, devenir propriétaire est plus rare, d’un autre côté, devenir locataire devient une gageure face à la réduction des biens mis en location.
Dans ces conditions, la passivité du gouvernement pose question. En juin 2023, Elisabeth Borne a annoncé une série de mesures floues dont on peine à trouver la traduction dans les faits, et encore plus l’efficacité. La mesure principale consiste à élargir le dispositif de Prêt à Taux Zéro, mais la portée de ce choix fait l’objet de contestations. Alors que le nombre de permis de construire baisse de 30%, la passivité gouvernementale étonne.
Et si, au fond, cette crise arrangeait bien tout le monde ? Elle permet en effet d’accélérer la fameuse “densification du tissu urbain” et éviter la construction de pavillons individuels. La Fondation Jean-Jaurès avait écrit là-dessus. Et, comme par hasard, cette Fondation a pas mal occupé, à une époque, Jean Pisani-Ferry, passé à France Stratégies, inspirateur de la stratégie bas carbone du gouvernement. Le monde est décidément petit.
Qu’ont-ils imaginé face à la vague probable de renonciation à la succession?
Compte tenu de la pyramide des âges et de l’importance du parc immobilier classé “passoire énergétique” mais pas que, la sucession, assimilable à une dette, va faire fuir les héritiers sur une musique à la “klaus” qui va enchanter le Domaine et abîmer l’attachement au territoire.
Ville du quart d’heure versus village fantôme
Restera-t-il un secteur que Macron n’aura pas achevé de détruire?
depuis quand les politiques s’intéressent aux gueux “qui clopent et roulent au diesel” ?
Dégager les populations de souche éparpillées sur le territoire pour mieux les regrouper et les entasser les unes sur les autres sur un périmètre de plus en plus réduit : tel est le plan du futur enfer qui nous est réservé.
Pourquoi ? Pour nous surveiller, et nous mettre à distance de ces mêmes territoires, afin que personne ne voit ce qu’il s’y passera.
Accessoirement, une belle guerre de tous contre tous, et donc du temps de cerveau disponible en moins pour organiser nos pensées.
Un beau jour, nous apprendrons qu’une partie du pays qui aura été vidé de ses gueux, est détenue par des sociétés étrangères.
Un peu comme l’Ukraine et ses 52-53% de terres arables, exploitées par des sociétés américaines.
La dépossession sera alors en voie d’achèvement.
L’immigration de masse appelée de ses voeux par l’UE, et traitée dans un autre sujet du CDS ce jour, prendra t-elle sa part dans ce plan ?
Servira t-elle de petite main agricole ?
Est-ce pour cela que l’on nous la colle dans les campagnes ?
Le ministre dit : proposer des logements de qualité, abordable, à côté des lieux d’emploi ! A la niche les chiens, à l’écurie le cheval de trait, on continue la citée ouvrière, ce que sont d’ailleurs les citées des banlieues des grandes villes. Le Saint Simonisme à la sauce néocapitaliste, sans les structures sociales et culturelles, les plats écran faisant le boulot…
Les écrans, on peut les éteindre.