Le marché de l’or a toujours été caractérisé par une faible transparence. En termes simples, de nombreuses transactions avec des métaux précieux restent secrètes et ne sont pas été reflétées dans les statistiques officielles (douanières et financières). Cette caractéristique du métal jaune perdure encore aujourd’hui et son « opacité » pour diverses raisons ne fait qu’augmenter. Par exemple, au milieu de l’année dernière, les États-Unis et leurs alliés les plus proches ont annoncé des sanctions sur l’or, interdisant d’acheter à la Russie le précieux métal. Malgré tout, les exportations d’or de Russie se sont poursuivies, mais les opérations sont devenues secrètes. Côté chinois, les achats également se sont poursuivis et les réserves de métal précieux dans l’Empire Céleste pourraient déjà dépasser les réserves américaines. La Chine achèterait-elle de l’or pour réduire son exposition aux dollars américains et, par conséquent, à la possibilité de futures sanctions ? Difficile de répondre, mais c’est probable. Valentin Katasonov nous retrace l’évolution du stock d’or chinois.
Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.