Si l’on en croit la propagande officielle et imposée par la caste, Israël est la seule démocratie du Moyen-Orient qu’il faut défendre face à un océan de barbarie islamiste. Le siège de Gaza serait une condition de survie pour cet Etat civilisé. Problème : le blocus de Gaza conduit tout de même à des situations qu’aucun(e) adepte des grandes valeurs progressistes en jeu dans notre combat contre l’islamisme ne pourrait supporter bien longtemps. Le récit de la Directrice exécutive de l’UNICEF, en visite dans l’hôpital du Sud-Gaza, à Khan Younis, fait, de ce point de vue, froid dans le dos, et devrait interroger toutes les féministes, tous les pourfendeurs de la pédophilie et tous les défenseurs forcenés des droits de l’enfant. Peut-on continuer à être Occidental au spectacle de telles horreurs ?
Il paraît donc que l’Occident est engagé dans une lutte de “civilisation” contre la barbarie islamiste. La lecture du compte-rendu de la visite des hôpitaux de Gaza par les dirigeantes d’ONU Femmes, du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et de l’UNFPA, soulève quelques difficultés majeures pour tous ceux qui nous expliquent que nous, Occidentaux, sommes le camp du bien. Voici quelques éléments de la description qui souligne les horreurs que le camp du bien est capable de commettre :
« Certaines femmes enceintes ont dû subir des césariennes sans anesthésie » à Gaza, a rapporté la Directrice exécutive de l’agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive, l’UNFPA, Natalia Kanem, devant le Conseil de sécurité, qui examinait mercredi l’impact humanitaire du conflit opposant Israël au Hamas sur les femmes et les enfants.
Mme Bahous a martelé que « la férocité et la destruction que la population de Gaza est contrainte de subir, sous les yeux de la communauté internationale, ont atteint une intensité jamais vue auparavant », s’appuyant sur plusieurs statistiques. (…) 67% des plus de 14.000 personnes tuées à Gaza sont des femmes et des enfants. « Cela fait deux mères tuées toutes les heures et sept femmes toutes les deux heures », a-t-elle commenté.
« Dans le service néonatal, j’ai vu de minuscules bébés s’accrocher à la vie dans des incubateurs, alors que les médecins s’inquiétaient de savoir comment ils pourraient faire fonctionner les machines sans carburant », a encore témoigné Mme Russell.
Ele s’est également entretenue avec une membre du personnel de l’UNICEF, qui, malgré la perte de 17 membres de sa propre famille élargie, « travaille héroïquement » pour fournir aux enfants et aux familles de Gaza un accès à l’eau potable et à l’assainissement.
Témoignages de responsables de l’ONU
Bon, voilà une belle bataille livrée par la civilisation contre la barbarie.
Sans compter que dans un tel état de stress, les naissances de bébés prématurés ont dû exploser…