Innocemment, vous utilisez votre carte Carrefour, votre carte Monoprix, vous répondez à des sondages sur des sites Internet ? Voilà une belle collection d’informations sur votre compte qui intéresse la police ! et quelques autres acteurs comme la Banque Centrale Européenne. Pour mieux vous espionner, et sous le couvert fallacieux de “l’équité de l’accès aux données et de l’utilisation des données”, le Conseil européen vient de valider un projet de règlement (que l’Union appelle désormais “loi”) qui prévoit le transfert obligatoire des données personnelles détenues par des entreprises vers les gouvernements ou vers la Banque Centrale. Bien entendu, cette disposition ne peut servir que dans des circonstances exceptionnelles, comme une pandémie, par exemple. Ou encore pour “accomplir une mission d’intérêt public”. On connaît la musique.
Donc, en cas d’urgence publique, ou bien pour accomplir une mission d’intérêt public, la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne, les organes de l’UE, mais aussi les organismes du secteur public pourront réquisitionner les données personnelles des habitants de l’UE. Toutes les entreprises devront obéir à cette réquisition, qui peut être décidée dans des circonstances exceptionnelles (une pandémie, une attaque terroriste, etc.). Bref, chaque fois que l’Etat se considérera en danger, il pourra exiger de toutes les entreprises, y compris les micro-entreprises, de disposer des données personnelles qu’il souhaite.
Voilà une belle violation totalitaire de nos libertés. On en reste sans voix. Ils ne se cachent même plus.
Il va devenir urgent de réagir.
On a déjà vu pendant l’opération Covid, comment les entreprises ont bien “collaboré”…
Les plus petites ayant souvent gardé leur liberté, on va maintenant tenter de les arraisonner moyennant “compensation”…
Et donc, comment réagir de manière efficace en évitant les querelles de clocher propre à la démocrassie cacophonique ?