Nous avons rappelé hier les propositions du Parlement européen pour faire évoluer les traités. Ces propositions maximalistes visent à transformer la Commission Européenne en gouvernement fédéral. L’Assemblée Nationale vient de publier le texte de sa propre résolution sur le même sujet. Il annonce un débat sur le fédéralisme européen après les élections de juin. Et il met de l’eau dans le vin du projet fédéral exprimé par le Parlement de Bruxelles.
L’Assemblée Nationale a donc adopté une résolution sur l’avenir de l’Europe que nous avions déjà évoquée, dont la lecture n’est pas inutile. Nous la reproduisons intégralement ci-dessus.
Dans la pratique, le texte propose effectivement une évolution des traités permettant de passer à la majorité qualifiée plutôt que l’unanimité actuelle. Cette évolution est fondamentale dans le fonctionnement de l’Union. Elle permettrait à un groupe de pays (en l’espèce les plus grands) d’imposer leurs vues aux plus petits.
En revanche, l’Assemblée Nationale propose de soumettre au référendum tout transfert de souveraineté à l’Union, et elle n’intègre pas la position évoquée hier, de “raidissement” du rôle de la Commission.
Dans tous les cas, on retiendra que le calendrier est fixé : après les élections européennes de juin 2024, le débat sur le fédéralisme européen devrait s’ouvrir. Et il y a lieu de penser qu’il s’agira du débat de tous les dangers pour l’Union elle-même : existe-t-il aujourd’hui une majorité d’Européens favorables à plus de verticalité bureaucratique ?
Una majorité d’Européens favorable, très probablement non. Mais cela est il une question pour nos gouvernants ? Je ne crois pas et je ne crois pas que cela les arrêtera… sauf avec un vrai surceau des peuples, la France en tête compte tenu de sa place en Europe. Pour cela un réveil est nécessaire, nous n’y sommes pas encore.
Comment faire pour que l’opinion fabriquée par les médias ne remplace pas l’opinion réelle du pays?
La bataille pour la survie de la France a débuté . La modification des traités avec le passage de l’unanimité à la majorité qualifiée est un nouveau pas vers la dissolution de notre pays. JE NE CROIS PAS à la promesse macronienne d’un référendum après les élections européennes, par contre il faut qu’une majorité pour le FREXIT passe à l’assemblée européenne. Je ne crois pas que la direction du RN (Reniement National) soit capable de lucidité.
Il me semble qu’on avait voté “Non” au Traité de Lisbonne, et nos “représentants” ont dit “Oui”, donc peu importe le résultat d’une telle concertation, c’est déjà entériné