Nous avons déjà eu l’occasion de souligner le manque de lisibilité de la politique étrangère du président Macron et ses conséquences sur l’image de notre pays. La diplomatie française ressemble de plus en plus à un champ de blé qui aurait brûlé avant la récolte. Bref, un amas de cendres. Mais « l’incendiaire » – appelons un chat un chat – ne se contente pas d’avoir détruit les relations avec la Russie, l’Afrique, le Moyen-Orient, et d’avoir provoqué quelques malaises dans d’autres régions du monde, dont l’Indopacifique. Il y a maintenant le Caucase entre la mer Noire et la mer Caspienne, avec ses montagnes dont les sommets prêtent au brouillard de la confusion, pour ne pas dire de l’illusion. Une région historiquement difficile, dont une partie est toujours une composante de la Fédération de Russie. Faute peut-être d’avoir joué à faire la guéguerre avec des soldats de plomb durant son enfance, préférant d’autres plaisirs interdits, certains adultes veulent se rattraper avec de vrais chars, de vraies balles et de vrais soldats. Alors que l’OTAN veut mettre le feu à la Transcaucasie, que vient faire la France dans cette galère ?
Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
La France forme l’armée arménienne « pour participer à la guerre contre la Russie ». La journaliste et ancienne conseillère du président de la Douma, Viatcheslav Volodine Anastasia Kashevarova, l’a clairement déclaré sur sa chaîne Telegram. Selon elle, des entraînements auraient lieu dans sept centres de formation en France, dont Fontevraud L’Abbaye et Mailly-le-Camp, où des « recrues » du Caucase seraient formées au maniement des armes de l’OTAN. Parmi eux se trouvent des volontaires du Karabakh et des militaires contraints de participer au programme. Il serait soutenu par le ministère arménien de la Défense.
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