Didier Chambaretaud est un urbain installé à la campagne. Depuis trois ans, il cultive un hectare de maraîchage en permaculture. Après les propos d’une précédente interview sur la permaculture, il a voulu intervenir pour exposer les méthodes de travail de la terre qu’il utilise et auxquelles il se forme. Cette interview poursuit notre travail documentaire sur l’agriculture.
La permaculture est-elle l’avenir de l’agriculture ? Didier Chambaretaud, qui n’est pas agriculteur à proprement parler, mais s’essaie (avec succès) à l’agriculture dans une exploitation qu’il a achetée il y a trois ans. Observateur attentif des méthodes agricoles utilisées par ses voisins, il nous dresse un panorama empirique de l’agriculture contemporaine en France, et consacre un développement particulier à la permaculture.
Il répond ici à Jacques Egler, exploitant alsacien, qui avait eu une formule provocatrice sur la permaculture, mais quelques peu déformée dans son interprétation. Jacques Egler visait les citadins qui imaginaient que la permaculture permettait de cultiver la terre sans effort. Didier Chambaretaud nous rappelle qu’il s’agit d’un doux rêve : l’agriculture est un travail exigeant et pénible.
Bonsoir, merci pour votre travail. Intéressée par l’agriculture, je me régale avec cette série qui j’espère sera longue. Il y a dans mon village du Var un couple de jeunes ingénieurs agronome qui se sont installés en tant que paysan boulanger en bio., ils cultivent leurs céréales et les transforment en pain délicieux cuit au feu de bois…. qu’ils vendent via un réseau d’AMAP .Blandine et Vincent Arcusa. Un bel exemple pour l’agriculture. Merci encore pour vos contenus. Laurène
Merci, j’ai adoré ce témoignage très humble et concret mais aussi positif, il y en a besoin.