L’affaire de la bénédiction des couples homosexuels continue à occuper les esprits. Pourquoi ce texte d’une portée limitée continue-t-il à occuper les esprits ? Edouard Husson souligne que la polémique tient en partie aux conditions de réalisation du texte lui-même : le pape François I, loin de prendre le temps des consultations nécessaires, l’a rapidement publié, suscitant un tollé, notamment dans les églises africaines.
Dans ce nouveau numéro d’Urbi et Orbi, l’hebdomadaire d’actualité consacré à la vie de l’Eglise catholique, Edouard Husson revient sur les pratiques “politiques” du pape François :
- un exercice personnel du pouvoir
- un recours plus fréquent que ses prédécesseurs au Motu Proprio
- une faible appétence pour la consultation du clergé
- une recentralisation du pouvoir
un exercice personnel du pouvoir, un recours plus fréquent que ses prédécesseurs au 49-3,
une faible appétence pour la consultation, une recentralisation du pouvoir.
On a un peu le même à la tête de la France…
La question de la bénédiction des couples homosexuels est un germe de schisme pour l’église. La raison est politique, comment croyez-vous que Poutine dirige une fédération de peuples animés de différentes religions ( orthodoxe, catholique, musulmane, juive, bouddhiste) ? Poutine a interdit la gaypride et le wokisme en Russie, l’homosexualité doit rester une affaire privée et les communautés religieuses ne sont pas heurtées dans leur vision de l’homme. Voulez-vous détruire la Russie, libéraliser les mœurs.