Le célèbre Campagnol nous a accordé une interview sur les conditions du contrôle de l’opinion (et particulièrement de la “dissidence”) par le pouvoir et par l’industrie culturelle qui le sert. En particulier, il vise la presse subventionnée et les maisons d’édition qui “font” la littérature d’aujourd’hui. Si vous voulez savoir comment on produit un best-seller qui endort les foules, voilà une interview à ne pas manquer. Jusqu’où ce système peut-il “tenir” ? Selon Campagnol, malgré tout, la révolte peut survenir à tout instant.
L’intérêt de l’intervention de Campagnol est de donner le modus operandi en vigueur dans les maisons d’édition pour produire des “best-sellers” conformes aux desiderata de la caste :
- éviter les sujets d’actualité de nature à attiser la contestation politique
- pratiquer une écriture normée, avachissante, évitant les phrases longues et trop stylées
- publier des auteurs liés à la caste, en priorité
Comme le dit très bien Campagnol, un Céline aurait très peu de chance d’être publié par une maison d’édition de premier plan aujourd’hui.
Excellente vidéo !
Quel plaisir d’écouter un entretien qui pétille d’intelligence française. La littérature qui était le support d’une morale a quasiment disparu, ils en sont à réécrire les classiques. La psycho-pandémie a été un tournant où le fascisme mondialiste a ouvertement montré ses griffes.
C’est une histoire éternelle. Les éditeurs ne publient jamais de bons livres que par inadvertance.
Pour qui a de l’intelligence et de la culture française, écrire est aisé. Quant à publier, l’écrivain rencontre un mur de refus, voire de mépris. Les éditeurs sont prisonniers d’une certaine forme de pensée.