L’info de la semaine – Sans nouveau miracle, les USA sont piégés par leur dette publique record. Les États-Unis sont actuellement piégés dans une redoutable trappe à dettes ! On en parle dans Finance & Tic. Lorsque le service de la dette d’un pays, incluant intérêts et remboursements, croît durablement plus vite que son PIB, la faillite devient inévitable. Cette situation est notamment accentuée outre-Atlantique par un endettement initial élevé. Le remboursement de cette dette n’est alors pas viable et cela n’est pas sans rappeler l’effondrement de l’URSS en raison du « social-clientélisme » pratiqué avec zèle (merci à C Gave pour cette expression). Vivre au-dessus de ses moyens comme le font les USA est donc insoutenable, puisqu’ils consacrent près de 1 000 Mds $ annuellement au remboursement des seuls intérêts de la dette publique ! Sur les marchés, les obligations d’État US sont pourtant traditionnellement considérées comme sans risque. Cependant, la dette émise par le gouvernement américain (mais également par certains membres de la zone euro, suivez mon regard) devient de plus en plus risquée.
Les besoins de financement massifs de l’économie américaine sont flagrants, notamment avec ses antécédents de crises financières (2008, 2020). Ils ont été systématiquement comblés par la planche à billets, quadruplant le bilan de la FED en un peu plus de 10 ans. Les rendements décroissants des USA sont une véritable bombe à retardement pour leur économie. Un cataclysme financier mondial sans précédent n’est désormais plus à exclure.
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Je reste persuadé que les dettes publiques seront remboursées lorsque les CBDC auront remplacé les monnaies fiat. Au contraire des monnaies fiat, qui reposent sur la confiance, les CDBC reposeront sur la coercition.
Dans le système actuel, si la BCE émet 3 000 Mds € pour rembourser la dette de la France, aussitôt sa valeur s’effondre et entraîne une dévaluation monstrueuse, voire la disparition de l’€.
Dans le système futur, il n’y aura aucune conséquence désagréable, puisque les acteurs de la zone euro ne pourront pas aller placer leurs liquidités ailleurs. Et comme de toute façon les taux de change seront fixes, cela n’aurait aucun sens.
Donc cela se fera.
C’est peut-être cela qui explique la très grande décontraction des Le Maire, Yellen, qui continuent à creuser le déficit budgétaire de façon totalement décomplexée. Ils savent que, au plus tard dans cinq ans, les dettes nationales auront disparu.