Macron a récemment affirmé que l’Union Européenne avait renoncé à négocier l’accord de libre-échange avec l’Amérique du Sud, le fameux Mercosur. Problème : le vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis, s’est empressé d’annoncer l’inverse. Dans la pratique, si les agriculteurs français sont très hostiles à cet accord, les industriels le poussent car ils espèrent exporter massivement grâce à cet accord. Officiellement, Macron se rend à Bruxelles demain pour négocier le bout de gras. Mais l’Allemagne est bien décidée à signer un traité dont elle a besoin pour relancer son industrie…
Les années passent et, comme nous l’évoquons souvent, les tensions grandissent au sein de l’Union Européenne, et tout particulièrement entre la France et l’Allemagne. Ces tensions ne sont guère surprenantes : l’Allemagne est une puissance industrielle exportatrice, la France une puissance désindustrialisée dont le commerce extérieur est fortement déficitaire. Leur rapport au monde est donc inversé : l’Allemagne a besoin du libre-échange pour s’enrichir, la France a besoin du protectionnisme.
Le mouvement paysan en est la preuve.
Le graphique ci-dessus rappelle la complexité de la situation, évoquée par Jean-François Chaperon dans nos colonnes (voir la vidéo ci-dessous). Les paysans français sont confrontés à la concurrence de produits importés, mais ils sont aussi exportateurs. Simplement, ceux qui subissent la rude concurrence des produits importés ne sont pas forcément ceux qui exportent. La mondialisation fait des gagnants, mais aussi des perdants…
Dans cet ensemble, Macron, sous la contrainte des blocages paysans, est obligé de donner le change à Bruxelles en demandant de temporiser sur le traité de libre-échange que les Allemands sont pressés de signer. Le cartel de la presse subventionnée rend service à l’Elysée en présentant la venue de Macron à Bruxelles demain comme une opération héroïque. En réalité, elle a tout d’une opération d’enfumage destinée à dissimuler la perte d’influence de la France. Perte d’influence d’autant plus importante que les industriels français eux-mêmes plaident pour la signature de ce traité.
MacRon a été élu pour redresser l’économie française. Cela se fait en principe en une dizaine d’années par un gouvernement éclairé. Macron a échoué lamentablement en ruinant la France, son Etat providence et son industrie.
Parallèlement, l’Allemagne a été mise en difficulté par la grande guerre américaine pour imposer un gouvernement mondial et éteindre les autres pôles de pouvoir.
Quand la France est en difficulté, c’est le front populaire qui prend le pouvoir. Quand l’Allemagne est en difficulté, ce sont les rouages autoritaires de la société civile industrieuse qui prennent le pouvoir.
C’est là et c’est du déjà-vu.
Qu’attend McRon pour se rapprocher de la Russie qui a accompli une reconversion économique admirable depuis vingt ans? L’Allemagne ne suivrait-elle pas? Cela ouvrirait au rééquilibrage de l’indépendance de L’Europe entre l’Amérique et l’Asie.
Comment voulez-vous que McRon pro US ( comme l’orthographe de son nom l’indique) ! se rapproche de la Russie pour suivre une reconversion économique admirable ? Les US ont parfaitement réussi leur projet de détruire le redouté partenariat Allemagne-Russie en détruisant son allié européen, les romains disaient « malheur à celui qui s’allie à un allié plus puissant que lui »
Le but de Macron n’a jamais été de redresser l’économie Française mais de faire disparaitre la France au profit d’une Europe fédérale. La plupart de ses électeurs l’ont cru (et certains y croient encore) mais il n’en est rien. Il ne risque pas de se rapprocher de la Russie qui est notre dernier rempart contre le mondialisme dont il est un fervent supporter.
Cet article confirme bien que la France doit sortir de l’ue puis se rapprocher de la Russie en adhérent aux BRICS+. Dans tous les domaines macron à causés des dégâts considérables, il doit être éliminé avant 2027 pour éviter l’amplification du cataclysme économique et sociétal.
Serait-on en train de découvrir que faire une Union, dont les membres subissent les mêmes règles (contraignantes) alors qu’ils ont des intérêts différents, ne peut fonctionner?
Et que les gagnants seront ceux qui seront capables d’imposer leurs vues aux autres. Ce n’est pas le cas de Macron qui n’est pas de Gaulle : la France n’est pas sa priorité.
Les industriels espèrent exporter QUOI de France : la Commission Européenne a déjà détruit tout le tissu économique des NATIONS soi-disant souveraines ???
Et c’est normal que leur voix soit entendue à Bruxelles : ils sont sur place pour maintenir la pression pendant que CEUX QUI TRAVAILLENT VRAIMENT sont à l’ouvrage ????????????