Le parcours d’Elga Bartsch est représentatif de l’évolution de l’économie allemande. C’est cette ancienne de Morgan Stanley et Blackrock que le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck a installée, voici un an, comme directrice du département des études du Ministère. Madame Bartsch témoigne de la transformation, en vingt ans, du capitalisme allemand, passé du vieux modèle du “capitalisme rhénan” à un système dirigé par les choix d’investissement de la finance anglo-américaine. Et tombé dans un conformisme destructeur
Hier nous évoquions le ralentissement de la croissance allemande et les vulgaires petites manipulations statistiques auxquelles s’est livré le gouvernement allemand pour éviter d’avoir à afficher une récession. L’interrogation est fréquente, surtout chez tous ceux qui vivent avec un “modèle allemand” dans la tête: celui d’une Allemagne industrielle et puissante, dominant l’Europe.
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L’observation de la réalité montre l’effondrement de l’économie allemande et la croissance de l’économie russe mais madame Bartsch se croit anticonformiste et originale en suivant le capitalisme anglo saxon prédateur de l’économie allemande. Cette dame est le résultat de la main mise US sur l’UE. Le traité de Maastricht a été le noeud coulant passé au cou de l’Europe.
analyse imparable du déclin allemand et de l’Américanisation de l’Europe.
Américanisation qui n’est autre que la soumission au court termisme des marchés financiers.
Cela a commencé en imposant à l’UE via la commission les normes comptables anglosaxonnes.
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Avec cette infiltration globalisée, il n’y a plus de concurrence. Pepsi et Coca, ce sont les mêmes. Stellantis et Renault sont encore épargnés mais pas pour longtemps. Le pied est dans la porte. Ils gagnent à tous les coups. Mme Bidule n’y est pas pour grand chose, à part pour rendre irréversible cet état de fait.
C’est la main invisible qui contrôle le monde, associée à l’extraterritorialite du dollar, cela conduit à un hold up planétaire.
Alors que durant les années florissantes de l’économie, des ingénieurs dirigeaient l’industrie. Qui s’en souvient ?