Il n’a pas moins fallu de cinq rounds de négociation trilatérale entre le Parlement, la Commission et le Conseil européen (baptisée “trilogue”) pour qu’un accord majoritaire soit trouvé entre ces instances sur le contenu de la prochaine directive de lutte contre les violences faites aux femmes. Depuis plusieurs années, ce projet bute sur le refus très actif de la France de définir le viol au niveau européen. Conséquences : la directive évoquera de nombreuses violences faites aux femmes, mais pas le viol. Bizarre ? vous avez dit bizarre ?
Mais pourquoi la France ne veut-elle pas définir le viol ? et tout particulièrement ne veut-elle pas le définir dans une directive européenne qui devrait être transposée en droit français ?
L’affaire peut paraît saugrenue, mais elle a bloqué pendant plusieurs années l’adoption d’une directive européenne de lutte contre la violence faite aux femmes. On ne reviendra pas ici sur cette nouvelle immixtion très tendance de l’Union Européenne sur des sujets de société pour lesquels on mesure mal sa plus-value. Toujours est-il que le trilogue a permis de déboucher sur un accord qui bannira officiellement du droit européen les mariages forcés, les mutilations génitales ou encore le cyberharcèlement sexiste.
Mais le viol, lui, ne sera pas combattu par la directive. D’aucuns diraient qu’il s’agit pourtant de la plus courante et de la plus menaçante des violences faites aux femmes. Mais, curieusement, la France a constitué une coalition pour s’opposer à cette partie du texte. Les associations spécialisées ont eu beau dénoncer cette étrange opposition, rien n’y a fait.
Eric Dupont-Moretti a expliqué la position française de la façon suivante : « le seul responsable, c’est le violeur. Le risque majeur est de faire peser la preuve du consentement sur la victime ».
Ah oui ! donc, le viol n’est pas une violence faite à une femme, mais une violence commise par un homme. Ne confondons pas…
Bizarre… vous avez dit bizarre ? Moi, j’ai dit bizarre ? Comme c’est bizarre.
Sauf que la première violence faite aux femmes, c’est l’avortement…
ou encore l’émancipation, qui les a faite devenir esclave d’un patron…
Je n’ai pas compris pourquoi la France n’a pas accepté la définition européenne du viol. N’oublions pas que des hommes peuvent être violés, bien entendu par un ou d’autres hommes. J’ai entendu le récit d’un jeune homme agressé sexuellement par 3 filles, il a ressenti un vif traumatisme, sans blessure physique mais probablement lié à la surprise et l’humiliation.
Que se passe t il quand le violeur est une pseudo femme de 39 ans qui s’en prend a un adolescent de 14 ?
c’est pas un violeur, c’est son père lol