La crise du monde agricole, qui à vrai dire ne date pas d’hier, est la résultante de deux facteurs. D’un côté, on trouve la domination de la production par la grande distribution, de sorte que les entreprises agricoles doivent atteindre un seuil de rentabilité élevé pour résister à la pression. De l’autre, la concurrence étrangère, aggravée par le fait que nos importations ne sont pas soumises aux contraintes règlementaires, forcément coûteuses, des producteurs européens. En France, la situation est encore pire, parce que la République ajoute encore des contraintes supplémentaires à ses agriculteurs, de sorte que, même à la seule échelle communautaire, ils sont pénalisés. Mais il y a aussi des motifs d’espoir. Yves-Marie Adeline nous montre, en prenant l’exemple du Jura, comme l’agriculture française sait aussi mettre en valeur des atouts locaux.
Dès les années 50, le modèle agricole français s’est recomposé selon des schémas mondialistes : il fallait se servir de son légendaire potentiel agricole pour asseoir la puissance française dans le monde. Pour cela, sans nul doute, la France était forte de ses atouts : souvenons-nous du mot de Sully, le ministre d’Henri IV : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », à une époque où l’industrie n’existait pas encore. Mais cela signifiait surtout que la France ne comptait pas sur son commerce pour prospérer, au contraire de l’Angleterre ou de la Hollande. Après 1945, le business model s’est inversé : il fallait que la production française s’impose dans le monde, et de fait, elle s’est hissée au deuxième rang derrière les États-Unis, ce qui était une performance honorable quand on connaît l’immensité géographique de son rival.
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Sur la région lyonnaise se sont regroupés une dizaine de producteurs locaux (Rhône & Loire), certifiés Agriculture Biologique
L’un deux a crée une boutique en ligne qui permet d’avoir accès à une large gamme de produits de tous ces agriculteurs (+150 réf) : fruits frais, légumes frais, viandes, laitages, œufs, crémerie, huiles, vinaigre, légumineuses, farines, fruits et légumes transformés, miel, tisanes, confitures, bières, vins, jus de fruits, pain … etc
Il suffit de passer commande et cette entreprise en assure la distribution.
C’est très intéressant.
BOISSO
C’est une bonne idée pour ceux qui habitent proche des zones agricoles, c’est plus compliqué pour les citadins à qui l’on demande de moins rouler.
Pour info, l’Alsace est un immense champ de maïs.
On fait comment ?