Il y a quelques semaines, nous avions alerté sur l’effet indésirable d’une proposition de loi LR visant à modifier les modes de calcul des retraites agricoles. Cette loi du 23 février 2023 vise à calculer la retraite sur les 25 meilleures années de la carrière… ce qui conduit dans un volume important de cas à de fortes baisses des plus petites retraites. Un rapport officiel de la très conservatrice et bourgeoise IGAS sur ces effets devait être publié début février… Le Sénat a pu le lire, mais a refusé de le rendre public… tant les conséquences de la loi pour les agriculteurs seront dramatiques. D’où une nouvelle proposition de loi pour éviter le désastre. Bref, la noblesse d’Etat a décidé de torpiller encore un peu plus nos petits agriculteurs, et personne ne sait comment l’en empêcher.
Nous avions alerté, il y a peu, sur la proposition de loi adoptée et promulguée le 13 février 2023, sous pression de la FNSEA, dont la conséquence directe était de baisser les retraites, et spécialement les petites retraites, des exploitants agricoles. En pleine crise paysanne, cette erreur paraissait cataclysmique. Un rapport de l’IGAS éclairait précisément les dangers sociaux de cette mesure en apparence bénéfique.
Officiellement, le rapport devait être publié début février. Il n’en a rien été. Seuls les sénateurs de la commission des affaires sociales ont pu le lire. Visiblement, ils en sont sortis effrayés, puisqu’ils ont écrit que la réforme n’augmenterait pas les pensions, mais qu’elle les baisserait pour un volume allant de 15 à 50% des agriculteurs. Le commun des mortels n’a manifestement pas le droit de vérifier par lui-mêmes ces informations pourtant publiques concernant un système public de retraites. C’est la démocratie, diront les sénateurs…
En attendant, les sénateurs déposent une nouvelle proposition de loi pour éviter de léser les petits agriculteurs.
Comme disent certains, c’est l’Europe ! Sauf que les pouvoirs publics français n’ont manifestement pas besoin de l’Europe pour torpiller les agriculteurs français.
“Comme disent certains, c’est l’Europe ! Sauf que les pouvoirs publics français n’ont manifestement pas besoin de l’Europe pour torpiller les agriculteurs français”.
Et dire qu’il en y a qui doute encore…
Il est mort le vendredi,
Passée la fleur de son âge,
S’il fût mort le samedi,
Il eût vécu davantage.
A la différence des cancéreux en phase terminale, les paysans votent bien mais pourraient se tromper en juin.
Qui dit c’est l’Europe concernant les retraites des agriculteurs ?
Les normes oui. Les retraites ????
Il ne faut pas tout mélanger