Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, le journal télévisé du lundi soir, nous revenons longuement sur la constitutionnalisation de l’IVG, déjà évoquée ce matin dans nos colonnes. Nous revenons aussi sur le meeting du Rassemblement National pour les élections européennes. Enfin, nous traitons de l’actualité en Ukraine et à Gaza.
Concernant l’interruption volontaire de grossesse, on soulignera que :
- la loi protégeait déjà ce droit, comme nous l’avons évoqué ce matin,
- la constitutionnalisation de l’IVG intervient alors que la natalité en France subit un décrochage historique
- l’illusion continue : la France multiplie les droits sans s’assurer de leur réalisme
- le discours politiques est celui de l’avachissement : “nous pourrons nous en sortir sans effort”
Retrouvez Chaos Global tous les lundis soirs sur le Courrier des Stratèges.
La Constitution prévoit depuis 1981 je crois que nul ne peut être condamné à la peine de mort.
Ne pourrait-ton s’appuyer sur cette assertion pour faire vérifier la constitutionnalité des dispositions pro avortement qui viennent d’être votées ?
En effet, la constitution ne peut pas se permettre de dire une chose et son contraire.
Au nom de l’interdiction de la peine de mort, on devrait donc pouvoir protéger l’embryon qui n’est plus un élément du seul corps de la femme mais un nouvel élément, unique au monde, qui se développe à partir d’une fécondation qui a bien fait appel au corps d’une deuxième personne qui dispose bien au minimum de quelques droits elle aussi sur cette vie naissante, ce nouvel être humain en puissance.
Ou alors, pour rétablir la cohérence, il faudrait rétablir la peine de mort.
Oui l’embryon est un être unique, qui va devenir un être humain, nous sommes tous passés par cette étape, je crois que la mère ni le père n’ont le droit de tuer leur progeniture. Nous assistons au suicide du monde occidental, dans la suite logique de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la toute puissance de l’individu qui désire une liberté sans limite. Nous aboutissons au « Viva La Muerte » des phalangistes espagnols.
Après ce n’est pas parce que l’IVG est mise dans la constitution que de toute façon le conseil constitutionnel ne regarde que quand ça l’arrange que les gens vont se faire à pratiquer l’IVG comme on fait du vélo.
À force de créer du vide spirituel à tous les niveaux les gens vont finir par revenir d’eux mêmes au bon sens et à une certaine éthique.
Celles qui y ont recours c’est rarement de gaité de cœur. Celles qui le font pour convenance personnelle c’est moche mais cela évitera la reproduction de ces gènes dans la société.
Je ne vois pas l’intérêt de mettre l’IVG dans la constitution mais il n’y a pas de raison d’y passer 100 ans là-dessus
Ce pays a besoin de se concentrer sur les problèmes de la majorité des français avant tout et de ne pas se laisser distraire par quelque chose qui était déjà la constitution ou non