Stop ou encore? L’Etat-major veut déployer 20 000 soldats français en Ukraine
The main symbol of the city is protected in Odessa on Wednesday March 9, 2022, a port city on the Black Sea in southern Ukraine, as the city prepares to battle advancing Russia army. (Ukraine Armed Forces/EYEPRESS) Photo via Newscom/eyepress113307/EPN/Newscom/SIPA/2203091303

Stop ou encore? L’Etat-major veut déployer 20 000 soldats français en Ukraine


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Déployer 20 000 soldats français en Ukraine? Affronter la Russie? Le général Schill, Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre (CEMAT), donc l’un des plus hauts gradés français, en parlait ouvertement hier 19 mars dans le journal « Le Monde ». Une partie de notre monde dirigeant est prise d’une douce folie. La Russie serait une petite puissance, surestimée. La France serait en moyen, avec d’autres pays de l’Union Européenne, de déployer quelques dizaines de milliers d’hommes et de tenir le Dniepr. Une analyse détaillée de l’analyste militaire Simplicius nous aide à faire le point sur ce qui se passe dans les coulisses du pouvoir à Paris.  Dans l’objectif de mettre les Français devant le fait accompli? Ou bien dans une fuite en avant pour tenter (vainement) de repousser la terrible onde de choc que produira l’annonce de l’effondrement militaire ukrainien?

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Lors de son investiture en janvier dernier, Donald Trump promettait à l'Amérique un "nouvel âge d'or". Il s'était vendu à l'électorat, et à une partie du monde fascinée par son discours, comme le champion du peuple contre les élites, le rempart souverainiste contre la dissolution mondialiste, et l'homme d'affaires pragmatique qui allait "assécher le marais" de Washington. Un Asselineau ou un Philippot américain au fond. Dix mois plus tard, le bilan est cinglant. L'Amérique est plongée dans


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Le ministère italien des Affaires Etrangères Tajani a imploré la BCE de baisser ses taux directeurs pour favoriser les exportations italiennes, fragilisées par le protectionnisme de Trump. Mais la balance commerciale italienne est positive (contrairement à la France). Ne s'agit-il pas plutôt de diminuer le coût de la dette pour l'Etat italien, sur le dos des épargnants qui vont s'appauvrir ? Pour comprendre la crise systémique qui couve, il faut saisir l'interaction toxique entre trois pili


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Le terme de « parrain », accolé par la presse et ses pairs à Claude Bébéar, n'est pas anodin. Il ne décrit pas un simple manager, aussi brillant soit-il, mais un détenteur d'autorité, un régulateur de l'ordre implicite, un arbitre des conflits du capitalisme français. Mais de quel capitalisme parle-t-on? Pour le comprendre, il faut saisir le moment de son avènement : l'après-Ambroise Roux. Le trône de la place de Paris est devenu vacant en avril 1999, au décès de Roux. Ce dernier incarnai


Éric Verhaeghe

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Croire qu’on peut réduire le déficit public en augmentant les impôts relève du réflexe maladif : seule la réduction de la dépense publique peut, dans la France de 2025, y parvenir. L'État moderne est en effet un pompier-pyromane: face à l'incendie structurel des finances publiques, le premier réflexe, pavlovien, de la caste au pouvoir est de brandir le spectre d’un impôt supplémentaire.Chaque nouveau déficit, chaque alerte de la Cour des Comptes, pourtant acquise à la doxa socialiste, est invar


FLORENT MACHABERT

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