Après la mort de Staline, ses successeurs reconnurent qu’il était nécessaire d’adapter la doctrine marxiste–léniniste pour tenir compte de l’arme nucléaire. Le dégel qui suivit sauva peut-être l’Europe d’un août 1914 nucléaire. Paradoxalement, l’existence de deux camps irréductiblement opposés rendait moins probable la guerre nucléaire en Europe. Si injustes fussent-elles, les zones d’influence de Yalta garantissaient paix et prospérité à l’Ouest, et préparaient l’effondrement de la tyrannie à l’Est.

 
       
    
     
   
       
         
       
      