Thierry Breton est décidément le meilleur ami de la dictature par Bruxelles, et le meilleur idéologue de l’Europe de la surveillance. Cette semaine, il devrait publier des directives à destination des plateformes pour réquisitionner l’accès aux données de connexion des opposants au régime, regroupés sous l’étiquette des ingérences étrangères. Au passage, personne ne juge utile de signaler que ces données permettent de connaître les intentions de vote… et de procéder à des opérations ciblées de contre-influence. Ou comment truquer les élections sans l’avouer.
Soumettre les grandes plateformes numériques (le réseau X compris) à des exigences dignes d’une dictature communiste en matière de violation de la vie privée et de liberté d’expression, tel est l’exercice commencé par le Digital Services Act, la directive totalitaire de l’Union, l’été dernier, et que Thierry Breton poursuit sans discontinuer et sans rien lâcher. Alors que les élections européennes approchent, et s’annoncent comme une victoire populiste, la Commission veut optimiser ses chances d’entraver la parole souverainiste, sous le prétexte fallacieux bien connu de lutter contre les « inégrences étrangères » et, au besoin, de changer l’issue finale du vote.
Donc, cette semaine, pour parvenir à ces objectifs « libéraux », la commission devrait publier des directives complémentaires à destination des huit grandes plateformes numériques (Telegram n’en fait pas partie) pour qu’elles prennent des mesures pour que les réseaux sociaux « ne soient pas utilisées à mauvais escient pour manipuler nos scrutins »… Superbe inversion accusatoire.
Dans le panel de mesures, la Commission demande pudiquement d' »accorder au régulateur un accès à leurs algorithmes ». Cette expression savante dissimule derrière des concepts mathématiques ce qu’on appelle couramment la surveillance par l’algorithme, parallèlement demandée à titre permanent en France par le président de la commission des Lois à l’Assemblée, le macroniste de gauche Sacha Houlié. Cette surveillance consiste à fournir aux services de renseignement tout le contenu des comptes sociaux des internautes.
Cette transmission est importante, parce qu’elle permet, à grande échelle, de prédire assez précisément les intentions de vote des opposants (et de leurs amis), et, éventuellement de cibler des messages destinés à modifier leur comportement ou leur opinion.
Nous connaissions le grand remplacement mais nous avons droit aussi au grand renversement, un journaliste de BFM interroge tranquillement Piotr Tolstoï à Moscou quand la chaîne RT est interdite en France !
Le Figaro/Pravda titre « frappé par Daesh Poutine détourne sa riposte contre l’Ukraine »!!
Alors que les russes ont attrapé et interrogé les 4 assaillants qui ne se sont pas sacrifiés comme les vrais islamistes de Daesh. Nous savons que Poutine est un autocrate mais la liberté d’expression est mieux respectée en Russie qu’en France. Si l’Europe se veut vassale des USA, il faut qu’elle respecte le premier amendement de la constitution USA de 1791.
La dictature communiste, c’est à l’ouest…
Les vrais opposants seront sans doute assez imperméables aux manoeuvres d’influence, du moins espérons-le.