Il y a donc deux France : d’un côté, celle des bureaucrates qui ont la garantie de l’emploi et qui creusent les déficits, de l’autre côté, celle des entrepreneurs qui se battent pour créer des richesses, qui risquent tout chaque jour, et qui sont allègrement tondus par la bureaucratie. Pour combler le déficit, François Bayrou et ses amis ont clairement choisi leur camp : ce sera celui des creuseurs de déficit. Les entrepreneurs paieront ! L’un des députés MODEM, Jean-Paul Mattéi, pourrait voir triompher l’idée qu’il ressort chaque année : le relèvement du taux du prélèvement forfaitaire unique sur les dividences, une mesure qui étrangle des entrepreneurs déjà surtaxés. Il faut s’organiser dès maintenant pour bloquer cette mesure scélérate.
Chaque année, ce notaire des Pyrénées-Atlantiques, département où sévit le septuagénaire François Bayrou, élu député après avoir été maire de la mystérieuse commune de Ger, propose la même chose : faire les poches des entrepreneurs en augmentant le prélèvement forfaitaire unique grâce auquel les entrepreneurs ne sont imposés qu’à 50% sur leurs dividendes. Rappelons-le, si, facialement, le prélèvement forfaitaire unique est à 30%, il intervient après l’impôt sur les sociétés, qui est de 25%.
Donc, un entrepreneur qui réalise 100.000€ de bénéfices, commence à en verser 25.000 au titre de l’impôt sur les bénéfices. Puis, s’il se verse les 75.000€ restants sous forme de dividendes, il doit ensuite payer une taxe de 30%, soit 22.500€. Ne restent donc que 52.500€ sur les 100.000€ initiaux… un niveau de taxation qu’aucun député n’accepterait pour lui-même, redisons-le inlassablement.
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Les entrepreneurs créateurs de richesses et d’emplois quittent la France découragés par la fiscalité. Je distinguerais les fonctionnaires utiles : police, justice, pompiers, enseignants qui enseignent, soignants et les inutiles qui creusent le déficit, la masse des fonctionnaires : les bureaucrates municipaux, départementaux, régionaux, les syndicalistes professionnels, les enseignants sans élève et tous les comités inutiles. Le cancer de la France c’est que les fonctionnaires sont surreprésentés à l’assemblée nationale.
Oui
Privilégier le front office au back office sera salutaire.
Je suis gérant majoritaire de SARL. Depuis 2008. Quand j’ai commencé à pouvoir me verser des dividendes, c’était trop tard Hollande avait appliqué sa règle de les assujettir aux cotisations si dépassement de 10% du capital social.
Aujourd’hui cela m’est moins coûteux de payer des cotisations directement sur rémunération (ce qui était l’objectif visé par l’état j’imagine). Pour que le versement de dividendes redevienne plus intéressant, j’avais fait le calcul il faudrait que je dépasse les 284.000€ annuels de revenus en SARL. Autant dire que ce n’est pas à la portée de tout le monde.
C’est quand même assez fou de se dire en tant que créateur d’entreprise il n’est tout bonnement pas possible de se les verser sans y laisser plus de la moitié de sa culotte. Mais la France est libérale à ce qu’il paraît alors je vais me taire et retourner à la niche comme un bon entrepreneur Fr qui doit faire vivre ce pays de mongols
Bonjour Yves,
Vous pouvez baisser votre bénéfice avec toutes sortes de solutions techniques, non ?
Un entrepreneur qui réalise 100.000€ de bénéfices, commence à en verser 25.000 au titre de l’impôt sur les bénéfices. Puis, s’il se verse les 75.000€ restants sous forme de dividendes, il doit ensuite payer une taxe de 30%, soit 22.500€. Ne restent donc que 52.500€ sur les 100.000€ initiaux
Ces 52500 € sont ensuite taxés au titre de l’impôt sur le revenu ?
Ce qui serait intéressant dans votre article, c’est de montrer en quoi la France diffère des principaux pays européens dans ce domaine.
Merci