Après le coup de calebasse du déficit 2023 annoncé à 4,9% du PIB et malencontreusement effondré à 5,5% sans que personne ne s’en aperçoive, Macron est aux abois. Il n’a guère envie de consacrer du temps à ces menues choses qui concernent la vie quotidienne des Français, et préfère s’occuper de combattre l’ogre russe. Mais il a bien conscience qu’il va falloir satisfaire les agences de notation et convaincre les créanciers de continuer à acheter de la dette française. Solution ? on commence par serrer les vis des plus faibles, et à ne pas fâcher les privilégiés du régime : cette fameuse bureaucratie qui fait et défait les Présidents.
Donc, on le sait pertinemment maintenant, Bercy n’a pas vu le déficit 2023 exploser bien au-delà de ce que le Parlement avait voté. Et la Cour des Comptes, avant même ce dérapage, avait demandé 50 milliards d’économies pour tenir les engagements européens de la France et revenir aux fameux 3% de déficit de Maastricht. Nous reviendrons rapidement sur les demandes foisonnantes du parti de l’impôt, qui réclame des hausses de la pression fiscale tous azimuts.
D’ici là, on relèvera les premières pistes d’économies affichées par le gouvernement dans la presse :
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Par contre, pour ceux qui peuvent servir aux hommes de l’Etat à garder le pouvoir et continuer à mener la société française selon leur “deux poids, deux mesures”, notamment concernant l’expression des opinions…
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Un collabo, ça s’achète…