Nous publions aujourd’hui la première interview de notre contributrice régulière Ulrike Reisner, qui suit tout particulièrement la question de l’euro numérique. Elle nous explique aujourd’hui le principal danger, selon elle, de l’euro numérique : celui de nous “forcer” à accepter les consommations imposées par la caste. Par exemple une quantité fixe de carburant. Et, en cas de “résistance”, la BCE aurait la faculté de démonétiser le portefeuille d’euro numérique, c’est-à-dire de le priver d’un seul coup de toute valeur. L’ère de la consommation forcée pourrait arriver très vite.
Ulrike Reisner se spécialise, au sein du Courrier, sur la question de l’euro numérique. Elle nous dresse un bilan d’étape sur la situation de cette monnaie nouvelle qui devrait répondre, en tous points, aux objectifs absurdes et paradoxaux des partisans du “contrôle de la monnaie par l’Etat”. Comme le souhaitent ceux-ci, l’euro numérique pourra même perdre sa valeur “à distance” si le détenteur de ces actifs n’obéisse pas aux choix de consommation imposé par les autorités.
Cette interview nous donne l’occasion d’indiquer que la collaboration du Courrier avec Ulrike Reisner va se renforcer !
Ulrike écrit toujours de bons articles, instructifs, que je lis avec plaisir.
Pour capter l’attention de publics moins avertis, je crois qu’il faudrait systematiquement signaler le caractère cryptographique de cette monnaie et du pouvoir donné à la banque centrale européenne.
La bonne nouvelle est que certains, enfin, réalisent que cette monnaie sera très consommatrice d’énergie, qui sera limitée avec les nouvelles tendances (voitures electriques, IA, pompes à chaleur au lieu du fioul,..). Il faudra faire des choix.
La mauvaise nouvelle, est que se répand l’idée que c’est une épargne excessive qui a créé la dette. Que de bons gestionnaires et de mauvais citoyens ! Ce qui nous amène directement à la monnaie périssable souhaitée en silence.
La comparaison avec des bons d’achat est excellente pour caractériser le contrôle des biens “agréés” à acheter dans une quantité pré déterminée et la péremption de ces bons. On s’aperçoit bien que c’est une dinguerie.
Encore une fois, je crains l’effet inverse qu’escompté. Pourquoi travailler et gagner de l’argent si on ne peut pas le dépenser comme on veut ? Le faux prétexte du changement climatique et ses futures règles drastiques de consommation nous rendra fous.
Dans la série des atteintes à la liberté et à la propriété, c’est le piège ultime.
Boycott !
D’ici là, prenez l’habitude de payer un maximum en liquide.
Après tout, “nous sommes en guerre”. Et cette guerre est celle de la caste contre les peuples.
Pendant la guerre, il y avait des tickets de rationnement.
Finalement, l’euro numérique sera en quelque sorte des tickets de rationnement numériques!
Comme l’explique Mme Reisner, ce sera une question de circonstances.
J’ajoute que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, un marché noir se développera…
Si je comprends bien l’euro numérique programmable renforce la coercition de l’Etat 1/ comme les tickets de rationnement, vous aurez droit à 20 litres d’essence par mois. 2/ les manifestants têtus auront leur compte bancaire suspendu. 3/ vous devez dépenser vos euros en 6 mois, c’est l’impossibilité d’épargner et de créer une classe industrieuse. 4/ sans parler de la surveillance des actes de la vie privée « l’abonnement au CdS sera limité à un mois non renouvelable » c’est Big Brother de 1984.
On commence par nous dire “Vous aurez juste un moyen de paiement supplémentaire à votre disposition”.
Puis, bien sûr, on supprimera les espèces. Puis…
On veut nous ligoter, nous contrôler sans cesse.
VOTONS CORRECTEMENT LE 9 JUIN.