URBI & ORBI – Nous finissons aujourd’hui nos méditations du temps de Pâques sur Marie, Mère du Christ. A la fin de notre précédente chronique, nous étions revenus à Paris après avoir fait un détour en Russie, en Extrême-Orient et en Terre Sainte. Réinstallons-nous dans le “Royaume de Marie” pour découvrir la vision développée par celui qui est sans aucun doute la plus grande gloire de l’université de Paris au Moyen-Age, le Bienheureux Jean Duns Scot. Parce qu’il avait une vision ample du dessein de Dieu pour l’humanité, il fit triompher, au début du XIVè siècle la thèse de l’Immaculée Conception de Marie. Maître Jean d’Ecosse nous permet de conclure nos chroniques sur la France et Notre Dame en mesurant combien, génération après génération, notre pays a été le lieu d’une célébration sans interruption du mystère de l’Incarnation, la venue du Christ, fils de Dieu, parmi les hommes.
Un matin de l’année 1304, un moine de l’Ordre des Frères Mineurs (Franciscains) traverse le Quartier Latin et descend vers la Seine. Il a longtemps prié dans la Chapelle du couvent de son ordre, aux Cordeliers. Il descend vers l’école de la cathédrale, sur l’Ile de la Cité. Là, il doit confronter ses vues et celles des meilleurs docteurs en théologie de l’Université de Paris.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Je pense que l’être humain a un besoin vital de sagesse pour régler son comportement, je crois que la religion catholique est l’alambic millénaire qui a su sécréter cette sagesse pour limiter la folie de l’homme. Les évangiles sont d’une force inégalée et toujours actuelle. Mais nous avons besoin que l’on nous explique des passages devenus obscurs aujourd’hui. Je viens de comprendre récemment ce que veut dire -à propos de l’Eglise- « les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » les PORTES sont les IDÉES HÉRÉTIQUES qui nous ouvrent l’enfer. J’ai du mal à suivre la théologie quand elle est émotion dithyrambique ou extase poétique. Mais il me parait de plus en plus évident que l’agonie de notre civilisation vient du triomphe de la Gnose qui est la connaissance promise par le serpent du jardin d’Eden « Croquez le fruit de la connaissance et vous serez comme des Dieux ». C’est la promesse du transhumanisme. Voilà pourquoi APPLE arbore une pomme croquée, c’est la promesse du serpent.
Serais je le seul à commenter le bel article d’Edouard Husson ? Si les lecteurs du CdS, qui sont des esprits apparemment à la recherche de la Vérité, ne commentent plus la réflexion sur le catholicisme, la France est en état de mort spirituelle.
Non, je ne vous laisserai pas seul à commenter cet article d’Edouard Husson que j’apprécie beaucoup. Je suis particulièrement touché de ce qu’il dit d’Elisabeth de la Trinité, cette “autre Marie” qui a si bien compris et chanté – c’est une musicienne – le mystère de la Trinité. Elle mérite d’être connue, à l’égal de Thérèse de Lisieux, car elle fait une théologie abordable par tous, une théologie “à genoux”. Je vous renvoie à mon livre “Trinité que j’adore. Prier avec sainte Elisabeth de la Trinité” (éditions Emmanuel).
Merci encore, monsieur Husson, de votre belle fresque sur Marie et la France, une union indissoluble.
Merci Edouard!
La foi en notre religion Catholique ne peut disparaître meme si depuis le Siècle des “Lumières “, de 1789 et depuis elle a fait l’objet d’attaques répétées qui espérait bien l’annihiler a jamais. Le renouveau est proche et du chaos a venir cette Foi va permettre a la France, patrie de Marie de renaître de ses cendres.