Officiellement, bien sûr, nous sommes fâchés avec l’horrible, le méchant Poutine. Dans la réalité, les choses sont un peu différentes, puisque, discrètement, des sociétés occidentales dégagent des profits grandissants grâce à leur commerce avec la Russie. Face à la dégradation militaire de la situation en Ukraine, cette hypocrisie occidentale pose des problèmes grandissants.
Derrière le rideau de fumée des sanctions contre la Russie, les affaires continuent et se portent même très bien.
Ainsi, le patron de Total Energies, Patrick Pouyanné, a reconnu aujourd’hui devant une commission sénatoriale qu’il fallait continuer à importer du gaz naturel liquéfié russe pour éviter une nouvelle flambée des prix en Europe. Selon la Lettre, qui cite les résultats d’une enquête menée par Greenpeace, le même Pouyanné se livre depuis plusieurs mois à un intense lobbying auprès d’Emmanuel Macron pour continuer à importer du gaz russe liquéfié…
Au total, le gaz naturel liquéfié russe représente 13% des importations européennes aujourd’hui. La Commission Européenne envisage toutefois d’imposer un embargo sur ces importations venues de Russie, ce qui condamnera le consommateur européen.
De son côté, le Financial Times s’est livré à une étude sur l’activité des banques occidentales en Russie depuis le début de la guerre. Les sept principales banques européennes installées en Russie, Raiffeisen Bank International, UniCredit, ING, Commerzbank, Deutsche Bank, Intesa Sanpaolo et OTP, y ont réalisé, en 2023, un profit de 3 milliards €. Pas si mal.
Bref, derrière les sanctions, les affaires continuent. Plus que jamais.
Total pourrait pas à pas s’installer complètement aux USA, volontairement. Première étape, le NYSE comme place boursière principale. Avec 75% des affaires à l’étranger, pourquoi s’enquiquiner avec les hordes écologistes et les objectifs verts ou sanctions de l’UE.
Plan soufflé par nos bons amis américains qui nous veulent du bien ?
Premier domino d’une série ?
“derrière les sanctions, les affaires continuent.” Heureusement.
Comme dirait Coluche “certains sont moins cons que d’autres”.
Avec l’austérité à la grecque qui arrivera sous peu, les français comprendront ou pas quel était l’objectif de cette guerre ainsi que la crapulerie dépensière de la vermine gouvernementale et cette UE et euro magique qui nous protégent (selon les demeurés ou corrompus européistes) pour mieux nous dévorer.
Il y a le discours pour maintenir le citoyen sous propagande – de préférence la peur d’un ennemi – et de l’autre les actes.
La défaite, c’est la victoire. Les Occidentaux négocient la paix en Ukraine en loucedé avec Poutine pour accréditer l’idée que si les Russes ne prenent pas plus du pays, c’est grâce à eux. Mais depuis quand celui qui perd une guerre la gagne ?