Nous sommes au cœur de la campagne pour les élections européennes, même si cela ne se voit pas trop, au moins en France où la moitié des électeurs déclarent ne pas être intéressés. Nous allons tout de même proposer une analyse d’un sondage paru en avril. Prenons deux précautions : d’abord, nous savons que les sondages ne sont pas toujours fiables, ils ont même été souvent manipulés pour pousser ou au contraire repousser un candidat ; cependant, il semble que cet âge d’or des sondages truqués soit derrière nous, non pas totalement, bien sûr, mais pour pouvoir être pris au sérieux, et donc remplir leur office, ils ne peuvent plus paraître trop fantaisistes. Ensuite, nous ne nous attarderons pas sur les sondages consacrés aux candidats, mais aux catégories socio-professionnelles, ce qui met en lumière un ensemble de données qu’il s’agit d’apprendre à déchiffrer.
En l’occurrence, la rumeur dit que, pour la première fois depuis qu’ont été inaugurées les élections européennes en 1979, la majorité pourrait basculer, sortir de son oscillation imperceptible allant du centre-droit au centre-gauche, au profit de la droite. Or, à moins d’un mois du terme de la campagne, ce n’est pas ce qu’annoncent les sondages. En France, si l’on ajoute l’ensemble des listes de droite, à savoir Reconquête, Rassemblement National, Patriotes et Union Pour la République, les électeurs actifs ou retraités, classés par profession, ne se sont prononcés majoritairement en leur faveur que dans les professions les plus pauvres, auxquelles il convient d’ajouter les policiers et les militaires. Dès le secteur des femmes au foyer, la majorité se perd, fixée à 48%, puis l’on descend un escalier commençant par les ouvriers qualifiés, les sans-grades de la Fonction publique, les artisans, les commerçant, les personnels de santé, les étudiants, les professions libérales, les cadres fonctionnaires, les chefs d’entreprise, et naturellement les enseignants, et au bout de la chaîne les saltimbanques à 14%. Étonnamment, seuls 19% des agriculteurs, une profession pourtant sinistrée, leur sont favorables. Notons toutefois deux signes intéressants : pour le premier, si les professeurs sont à 16%, les instituteurs, confrontés aux problèmes d’intégration, remontent à 23% ; pour le deuxième, les étudiants, une classe d’âge immature, montent à 29%, ce qui n’eût pas été le cas autrefois.
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Ce n’est pas le sujet mais je viens de lire un truc qui m’a fait crier un grand « Quoiaaa ? » avec besoin de le partager. Info Reuters en anglais lue sur un site de trading, traduite via google.
Donc c’est quoi ce truc encore ?
Titre: Macron n’exclut pas d’autoriser la vente des banques françaises à des concurrents européens
(Val: comme il n’excluait pas d’envoyer des gars en Ukraine, il n’exclut jamais de nous anéantir quelque soit le sujet).
« PARIS, 13 mai (Reuters) – Le président français Emmanuel Macron estime que le secteur bancaire européen a besoin d’une plus grande consolidation, même si cela implique le rachat d’une grande banque française par un rival européen, a-t-il déclaré lundi dans une interview télévisée accordée à Bloomberg.
Macron milite depuis longtemps en faveur d’une union européenne des marchés de capitaux, arguant que la fragmentation actuelle du secteur bancaire de la région constitue un frein à la croissance du bloc.
Lorsqu’on lui a demandé par exemple s’il serait prêt à approuver la vente de la Société Générale française SOGN.PA à l’Espagnol Santander SAN.MC, Macron a répondu : « Traiter en Européens signifie que vous avez besoin d’une consolidation en tant qu’Européens ».
Macron a déclaré qu’il ne serait pas heureux si la compagnie pétrolière française Total TTEF.PA déplaçait sa cotation principale aux États-Unis, mais a noté qu’il n’y avait jusqu’à présent que des rumeurs.
Les commentaires de Macron interviennent le jour même où il accueillait les chefs d’État du monde entier au sommet annuel « Choose France » au château de Versailles. Ils se sont engagés à investir un total de 15 milliards d’euros (16,17 milliards de dollars) dans l’économie française, un record pour l’événement.
La présidence française a déclaré que les investissements comprenaient 56 projets d’entreprises différents et pourraient conduire à la création de 10 000 emplois. »
Blablabla sur les investissements pour bien se faire mousser, surtout avant les élections, mais le coup des banques françaises résonne pour moi comme un coup de tonnerre. Quelle analyse du CDS ?
Je pense que MacRon agent des US est vraiment le traître fossoyeur de la France.
A propos d’élections, l’intervention coup de poing d’un député qui explique comment les décisions de Darmanin rendent quasi-impossibles les vérifications des scrutins…
https://twitter.com/verity_france/status/1789281435632673149
Si le diagnostic de la maladie de la France est bien posé « la fiscalité du fait de la dépense publique découragent les entrepreneurs pour créer de la richesse dans notre pays » et si le peuple vote toujours pour la fausse droite et la vraie gauche c’est à désespérer du suffrage universel. Tocqueville chantait les mérites de la démocratie en Amérique devant ses amis qui s’inquiétaient, il répondait « je ne crains pas le suffrage universel, il voteront pour qui on leur dira ». La démocratie représentative muée en démagogie est un échec.