Malgré les élections, les affaires de la Commission européenne continuent. Selon le commissaire italien Gentiloni, chargé des affaires économiques, le déficit français serait de 5% en 2025, et impose donc des économies de 25 milliards € pour converger vers les objectifs de Maastricht. Rappelons que l’effort fourni par le gouvernement cette année est de seulement 10 milliards. La Cour des Comptes avait annoncé un effort d’au moins 50 milliards d’ici à 2027. Progressivement, il va donc falloir rentrer dans une forme d’orthodoxie budgétaire. Compte tenu des réticences françaises à fournir des efforts, nous nous rapprochons du scénario de taxation massive des petits entrepreneurs pour payer les pots cassés.
Courant avril, la France avait envoyé son programme de stabilité à la Commission Européenne. Trois semaines plus tard, le verdict tombe : la Commission estime que, sans 25 milliards € d’efforts nouveaux, le déficit français sera de 5%, ce qui est beaucoup trop élevé. Pour tenir ses engagements européens, la France va donc devoir agir. Et elle sait à combien se monte le ticket pour l’an prochain.
Dans la pratique, un paquet de 25 milliards € d’économies en 2025 supposerait un arbitrage politique fort et une stratégie sérieuse et réfléchie, qui paraît hors de portée. Nous maintenons donc notre pronostic d’un mixte avec :
- de 5 à 10 milliards d’économies nouvelles
- de 10 à 15 milliards d’impôts nouveaux, essentiellement sur les entrepreneurs.
Nous rappelons ci-dessous les capsules réalisées en ce sens ces derniers jours.
Nous avons entendu le Mozart de la finance déclarer que la France ne dépensait pas trop mais manquait de recettes, en posant un diagnostic faux il ne soignera jamais le malade, il est le fossoyeur notre pays . S’il veut imposer encore plus les entrepreneurs créateurs de richesse il faut rappeler que trop d’impôts tue l’impôt. Macron favorise ses amis oligarques, achète la paix sociale des pauvres et asphyxie la classe moyenne garante de la démocratie, il a faux dans tous les domaines.
On ne touche pas a ceux qui votent bien mais on s’ingénie a détruire ceux qui les financent, augmentant mécaniquement le nombre des pauvres et par conséquent le montant des dépenses publiques pour qu’ils ne finissent pas a la rue.
Ça s’apparente a une fuite en avant, ce que les souverainistes proposent egalement de poursuivre avec le frexit.