L’info de la semaine– Les JO 2024 sont déjà une gabegie financière– Nous y avons consacré un article complet dans Finance & Tic : alors que Paris s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques cet été, les préoccupations économiques s’accentuent,en particulier dans un contexte où l’inflation, qui marque des signes de regain, est encore loin d’avoir été vaincue. Les Parisiens, qui doivent d’ores et déjà, avec l’afflux espéré de quelque 15 millions de touristes, circuler avec un « pass mobilité » (QR code)au sein du futur périmètre des JO, s’inquiètent par ailleurs du prix élevé des billets (de 90 à 2700€) et du doublement des tarifs des transports publics (le ticket de métro restera-t-il à 4 € après les Jeux ?). Malgré les promesses de créer plus de 180 000 emplois, même temporaires, principalement dans la construction, l’hôtellerie et la restauration, les retombées économiques des JO sont traditionnellement très limitées.
Le budget initial des Jeux de Paris 2024, estimé à 6,8 Mds €, a d’ailleurs déjà été revu à près de 10 Mds € (+47%). Les infrastructures déjà existantes expliquent pourtant ce coût « modéré » (à titre de comparaison, les JO de Pékin avaient coûté la bagatelle de 48 Mds € !), même si les finances publiques devront bien évidemment en supporter le dépassement. À long terme, l’impact des Jeux Olympiques dépendra de la capacité de Paris à utiliser durablement les infrastructures construites. Si ces structures sont bien intégrées et utiles après l’événement, ces Jeux pourraient laisser un héritage positif. Toutefois, les risques financiers et les dettes post-olympiques, comme observé lors des éditions précédentes (Athènes 2004, Londres 2012)restent des préoccupations majeures.A part Aya Nakamura, pas sûr que tout le monde parvienne à tirer son épingle des Jeux…
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