Les relations entre la France et l’Allemagne sont compliquées, notamment sur les questions énergétiques. Alors que la France continue de miser sur l’énergie nucléaire, l’Allemagne s’en est retirée. Quoi qu’il en soit, juste avant les élections, on veut intensifier la coopération, notamment dans le domaine de la technologie de l’hydrogène. Eh bien, cela garantit la stratégie énergétique de la Commission, n’est-ce pas ? D’un autre côté, il semble que l’on se prépare à la prochaine étape de la guerre économique contre la Chine : les constructeurs automobiles allemands, notamment, veulent en effet se repositionner sur le marché avec des brûleurs à hydrogène.
Le projet porte le titre évocateur « Allons de l’avant avec énergie ! Impulsions franco-allemandes pour une Union européenne de l’énergie » et doit être adopté le 3 juin par le Bureau de l’Assemblée parlementaire franco-allemande : la crise énergétique aurait montré que la dépendance aux ressources fossiles comporte des risques de coûts incalculables. Une étroite coopération franco-allemande serait donc essentielle, malgré les différences existantes dans les mix énergétiques. Remarque en passant : cette Assemblée n’existe que depuis 2019, elle est composée de 50 députés du Bundestag allemand ainsi que de 50 députés de l’Assemblée nationale et se réunit au moins deux fois par an, également sur des questions énergétiques.
De l’argent pour les amis
Dans le contexte des répercussions de la guerre en Ukraine sur l’approvisionnement énergétique en Europe, l’Assemblée parlementaire franco-allemande a créé le groupe de travail « Souveraineté énergétique ». Les propositions pour une coopération intensifiée sont désormais disponibles. Le nucléaire n’est certes pas pris en compte dans le projet, mais l’hydrogène l’est. Tout cela en s’inspirant étroitement de la Stratégie de l’UE pour l’hydrogène et du Net ZeroIndustryAct dans le cadre de la mise en œuvre du European Green Deal.
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Il faut lire le professeur Samuele Furfari, l’H2 est une utopie. Bien sûr le moteur à hydrogène rejette de l’eau mais la question est comment produire de l’H2 . Première méthode il faut casser la molécule de méthane CH4 mais le méthane est une énergie fossile. Deuxième méthode l’hydrolyse de l’eau mais il faut 7 fois plus d’énergie électrique que pour récupérer l’H2 du méthane, pour produire cette énergie il faut de puissantes centrales nucléaires. Donc l’H2 n’est pas une solution, car soit elle a besoin de méthane soit elle a besoin de nucléaire. J’attends des explications sur la découverte récente de puits d’H2 en Alsace ????? Aujourd’hui l’énergie H2 n’est pas RENTABLE.
Autre inconvénient majeur de l’hydrogène : sa très faible densité qui implique de le comprimer à plusieurs centaines de bars pour disposer d’une autonomie suffisante. Or, sous une pression élevée, l’étanchéité des circuits sera pratiquement impossible à réaliser sur des véhicules, ce qui rend peu probable son utilisation ailleurs que dans le milieu industriel, comme c’est le cas aujourd’hui et quand on ne peut pas faire autrement.
Alors qu’on est obsédé par le principe de précaution, on est prêt à prendre n’importe quel risque au nom de l’écologie. Cherchez l’erreur !
Si des investisseurs pensent que l’hydrogène a de l’avenir, ils n’ont pas besoin d’argent public pour espérer un retour sur investissement.
Sans compter les problèmes de stockage et de transport.
Encore un lubie ultra-subventionnée pour rendre rentable ce qui ne l’est pas et qui va se heurter au mur du réel. Ici la physique…
https://h16free.com/2024/05/18/77695-hydrogene-une-industrie-de-connivence
Les constructeurs ne peuvent l’ignorer, mais ils se sont laissé piéger par les critères ESG, véritable prise de pouvoir de la ploutocratie sur l’économie…
L’hydrogène est comme le photovoltaïque ou les éoliennes : sans rupture technologique majeure que personne ne voit poindre, ce n’est que de l’aspiration à subventions publiques sans aucun intérêt pour les contribuables : les lois de la physiques sont incontournables.
Il est nécessaire de rappeler l’avertissement de Patrick Moore, ancien directeur de Greenpeace, « au moins 50 % de la population mondiale va mourrir de faim ou de maladie avec la politique zéro carbone » C’est le rêve du great reset.