L’intérêt de la presse subventionnée est qu’elle ne se soucie plus guère d’informer… et qu’elle relaie consciencieusement la doctrine de la caste, en se gardant bien de la remettre en cause. On en veut pour preuve cette interview publiée par l’Express, qui fait sans fioriture le service après-vente du gouvernement sur la désindexation des retraites. De combien faut-il diminuer les prestations de la sécurité sociale, sans, évidemment, baisser les tarifs de de système mal géré, obligatoire et monopolistique ? De 15%, soutient l’Express, l’hebdomadaire quasiment officiel de la macronie.
Au moins, ils ne se cachent pas ! On lit dans l’Express une interview d’Antoine Foucher, proche de la CFDT, ancien directeur des relations sociales du MEDEF (ce qui rappelle, une fois de plus, le lien organique entre le grand patronat managérial et le syndicalisme réformiste), ancien directeur de cabinet de Pénicaud, ministre du Travail du premier mandat Macron, qui dit exactement de combien il faut baisser les retraites à l’avenir pour les rendre “soutenables” : environ 25% !
Toutes les études – celles du Conseil d’orientation des retraites, de France Stratégie… – montrent que le niveau de vie moyen des retraités est supérieur à celui des actifs, ce qui est inédit dans l’Histoire. La situation est d’autant plus problématique que les travailleurs actuels constituent la première génération, depuis 1945, qui ne travaille pas moins que ses parents, et n’a plus l’espérance de vivre beaucoup mieux qu’eux. On pourrait donc imaginer de se fixer collectivement une cible raisonnable et juste d’un niveau de vie des retraités de l’ordre de 90 à 95 % de celui des actifs – ce pourcentage est à débattre – et de décider une désindexation, donc sans jamais baisser les pensions en valeur absolue, le temps de l’atteindre.
Antoine Foucher, cabinet Quintet
Si l’on se souvient que le niveau de vie des retraités est considéré comme égal à 110% du niveau de vie des actifs, le ramener à 90% de celui des actifs équivaut à peu près à le baisser de 25%. Par la désindexation.
Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.
Pour sauver la démocratie il faudrait une loi interdisant les subventions de la presse par le gouvernement, aujourd’hui les médias sont passés du 4e pouvoir au 1re pouvoir. L’autre super urgence serait l’audit des dépenses publiques et avant d’attendre le rapport supprimer le CES.
(90 – 110 )/110*100 = -18,2 %
C’est pas sur les retraites qu’il faut instaurer une baisse de 25%, mais sur les très hauts et même les exhorbitants salaires que touchent les politiques de MACRON et toute sa clique : et je dirai même plus une baisse de 50% sur les émoluments de MACRON 1ER, qui touche actuellement près de 18000 € de traitement, sans compter ses nombreux avantages en nature pots de vins…et j’en passe !!!
Les retraités ont côtisé toute leur vie pour avoir une retraite décente, pas pour une retraite de misère, alors que nos politiques se sont octroyé une augmentation de 300 € pour les députés et de 700 € pour les sénateurs, ce qui est franchement honteux et indécent, quand ils demandent aux Français de faire une effort pour contribuer au redressement de nos finances !
En fait ce sont les salaires qui sont trop faibles, pas les retraites qui sont trop fortes. Augmenter les salaires de 25% et le rattrapage sera fait. Le pouvoir d achat des actifs à baissé tellement fort que ce n est plus tenable. Baisser les retraites ne rendra pas de pouvoir d achat aux actifs.
Ah oui ? les salaires trop faibles ? pour payer un salarié 2.000€, il faut sortir 4.000€ des comptes. Un plongeur dans un restaurant à 4.000€, c’est trop faible ? vous viez sur quelle planète ?