En France, le mois de juin est ponctué par les épreuves du baccalauréat, sans compter les sessions de rattrapage ou de remplacement qui ont lieu en septembre. « Baccalauréat » : un nom bizarre dont on ne comprend pas le sens, on lui préfère d’ailleurs sa contraction « le bac », car il est bel et bien comme ces petits bateaux qui font passer d’une rive à l’autre, un bateau sans envergure et pourtant indispensable, une nécessité académique que l’on pourrait juger exagérée… mais nous y reviendrons.
Contrairement à ce que l’on croit d’habitude, le bac, officiellement du moins, ne sanctionne pas la fin des études secondaires, mais ouvre la porte aux études supérieures, c’est pourquoi il paraît incontournable : c’est donc un grade universitaire et non pas scolaire ; d’ailleurs, jusqu’à la Grande guerre, les jurys étaient choisis parmi des professeurs d’université, et non des enseignants du second degré.
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Oui depuis la suppression du service militaire le bac est devenu un rite de passage à l’âge adulte, le malheur est que les politiques ont dévalué le diplôme afin de laisser s’enfourner la jeunesse dans les universités afin de retarder leur arrivée sur le marché du travail. Il faut revaloriser le bac et réorienter la jeunesse vers des filières techniques bien plus utiles à la société que la sociologie ou la théorie du genre.