Depuis son accession au pouvoir, Macron est l’homme du clivage et du gouvernement par le chaos. Mais, avec la dissolution, c’est un nouveau type de chaos qu’il inaugure : celui d’une instabilité ministérielle et politique à répétition qui pourrait ruiner l’image de la France, et surtout mettre un peu plus en danger ses finances publiques. Face au scénario plausible d’une majorité relative du Rassemblement national à l’Assemblée le 7 juillet au soir, les conséquences en chaîne de cette situation inconfortable risquent d’être redoutables…
Les élections européennes, après une campagne atone, ont réservé leur lot de surprises :
- l’objectif d’une fédération européenne, caressé par les européistes, semble désormais très éloigné
- paradoxalement, plus les européistes cherchent à accélérer la transformation de l’Union en entité fédérale, plus ils nourrissent un rejet de l’Europe dans la population
- les gouvernements qui ont encouragé à la guerre en Ukraine ou en Palestine ont particulièrement souffert dans ce scrutin
- en France, la dissolution de l’Assemblée ouvre une ère d’instabilité politique possible
- hormis le RN, l’ensemble des partis, y compris ceux de la majorité, est pris au dépourvu par les délégations d’organisation du scrutin
- cette situation favorise mécaniquement le RN qui devrait remporter une majorité au moins relative cet été
- le nouveau gouvernement, inexpérimenté, devrait rapidement faire face à l’organisation des Jeux Olympiques, puis à la préparation d’un budget particulièrement difficile
- nul ne sait dans quelles conditions politiques cet exercice se déroulerait, notamment en termes de concorde civile
- cette dissolution marque donc une nouvelle étape dans une stratégie du chaos menée par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir
Rien n’exclut qu’Emmanuel Macron n’ait ouvert une ère d’instabilité profonde dans le pays.
Ce mardi, nous ferons un point sur les risques fiscaux présentés par cette hypothèse.
Rien n’exclut qu’Emmanuel Macron n’ait ouvert une ère d’instabilité profonde dans le pays.
Et tout ce que le pays compte de gauchistes pavloviens appelle à faire barrage. C’est sans doute ce que Macron cherchait. Cette minorité sera bien sûr amplifiée médiatiquement et provoquera un reflux vers le « parti de l’ordre », celui qui tient l’Etat…
Ça fonctionnera tant que les Français n’auront pas compris les manipulations dont ils sont l’objet.
Je serais très satisfait si le spectre de l’Europe fédérale s’éloignait . Ensuite si le RN gagne les législatives, ils doivent se focaliser sur une tâche essentielle, il faudra conditionner le poste de PM que si Macron accepte l’organisation d’un référendum sur l’immigration, afin d’avoir les mains libres pour agir.
Ce n’est pas un possible chaos que Macron va installer, c’est un chaos certain. Quoiqu’il se passe, la France périphérique, tranquille, profonde va placer le RN en tête. Et là, le soir même du 7 juillet, la Macronie mauvaise perdante va déclencher les grandes orgues du barrage contre le fascisme, elle va actionner avec la complaisance de la gauche bien-pensante les syndicats, l’Education nationale, les intermittents du spectacle, … bref tous les obligés du système sans omettre les antifas et autres blacks blocs que Darmanin et ses prédécesseurs ont protégé depuis tant d’années. Ceux-là pourraient commettre quelques meurtres bien ciblés et chirurgicalement exécutés. Effet de sidération garanti. Retour par la fenêtre du Jupiterito en sauveur de la République instaurant un état d’urgence ou toute autre de forme de dictature plus ou moins déguisée.
Comme on le voit depuis une vingtaine d’année de plus en plus de français vote contre et n’adhère pas aux discours proposés. Pour ce qui est du vote « chaton », vous oubliez qu’il est avant tout un pied de nez! L’étape d’après étant l’abstention.
18 jours seulement pour organiser des élections et trouver des fonds pour payer les bulletins de vote vont êtres difficiles voir impossible pour des partis déjà endettés par les Européennes. Macron instaure la censure par l’argent, c’est ignoble et ce qui l’est encore plus, c’est qu’une fois encore, les médias n’en informeront pas les Français.
Serait ce le temps d’organiser des référendums ?
Je réagis à votre capsule pour vous informer que, dans mon bureau de vote comme dans beaucoup d’autres, tous les bulletins n’étaient pas disposés et le vôtre n’était pas visible. Vous vous attendiez à un score microscopique, soit, mais il semble qu’on ne vous ait pas aidé à glaner davantage de voix (en invitant même des gens à retourner chez eux imprimer le bulletin de leur choix). Est-ce cela, la démocratie ? Accueillir pléthore de listes concurrentes (et les 800.000€ qui vont avec) pour au final ne pas assurer leur représentation dans les bureaux de vote ?
Quant à votre lecture du vote envers le parti animaliste, 2 remarques ayant quelques proches partisans de cette liste : sont-ils avachis ? Non. Simplement perdus. Ils ne croient plus en la vie politique et en les partis traditionnels, qui ne les représentent pas, qui promettent mais ne tiennent pas. Perdus par le fait qu’il y ait 4 listes écologistes, 3 listes « Frexiteuses ». Le Parti animaliste avait le privilège de l’originalité. Et le fait est que la condition animale est une préoccupation de beaucoup de gens, en témoigne le nombre de vues enregistré par les vidéos d’Hugo Clément/Vakita lorsqu’il interviewe F-X. Bellamy ou V. Hayer.
Le revers de la médaille d’un semeur de chaos c’est de dévoiler son vrai visage. Il va venir sur les ondes vous le montrer 3 fois par semaine jusqu’aux élections législatives avec la collaboration empressée des perroquets assermentés du PAF.
La logique voudrait qu’après ces 31 % du RN aux Européennes les Français cessent de croire aux facéties de Macron dont le discours s’est confirmé purement stratégique de l’instant, n’a plus rien d’hypnotique, devient carrément dangereux. Mais le RN comme seul recours aux prochaines élections françaises à la place, beaucoup l’entendent comme peste noire absolue, gros problème de conscience… Ils préfèreront ne rien savoir du rouleau compresseur européen sous égide étasunienne, et se rabattre sur n’importe quelle autre formation qui fait piétiner, voter blanc… ou s’abstenir.
Si l’omerta règne en France, les affaires judiciaires contre VDL sont bien connues en Allemagne. C’est un gros caillou dans sa chaussure.