Le contrat conclu avec Pfizer par la présidente de la Commission européenne instaure une dépendance quasi-exclusive de l’Union vis-à-vis de cette entreprise pour ce qui concerne l’approvisionnement en vaccins contre le COVID. Sur ce point, Frédéric Baldan, un lobbyiste belge qui gère un cabinet de conseil spécialisé dans les relations sino-européennes, a déposé une requête auprès d’une juge des référés. Il demande au Parti populaire européen (PPE) de retirer la candidature d’Ursula von der Leyenne pour la poste de président de la Commission européenne. Le plaignant a indiqué l’urgence de sa requête vu que le sommet européen se tiendra ce jeudi et vendredi à Bruxelles, au cours duquel doit être décidée par les 27 l’attribution des “top jobs”, les postes clés des institutions de l’UE (Commission, Parlement, Conseil européen). Mais le tribunal de première instance francophone de Bruxelles a débouté sa requête.
Si nous avions déjà évoqué les faits rapportés par la Cour des Comptes européenne concernant Ursula von der Leyen et la passation du marché Pfizer dans des conditions tout à fait anormales. Frédéric Baldan, ancien lobbyiste au Parlement européen, avait également demandé en urgence que le Parti populaire européen (PPE) retire la candidature de Mme von der Leyen à sa propre succession. Selon M. Baldan, il y avait urgence à agir en raison de l’imminence d’un sommet européen au cours duquel les postes clés des institutions de l’UE devaient être attribués. Malheureusement, le tribunal de première instance francophone de Bruxelles a rejeté la demande du lobbyiste belge Frédéric Baldan visant à empêcher la reconduction d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Même la jUSTICE EST CORROMPUE jusqu’à la moelle.
Pour les arrêter, il faudra autre chose que des plaintes