Par Hélène Strohl, inspectrice générale des affaires sociales honoraire – Corporatisme, communautarisme, obscurantisme moyenâgeux, voilà autant de termes qui servent à stigmatiser une pensée différente de la doxa dite démocratique, républicaine, égalitariste. Ceux qui les emploient sont d’ailleurs, depuis la triste séquence de l’asservissement généralisé sous l’égide des instances internationales, européennes et étatiques traités également de complotistes.
Tout se passe en France comme si la Révolution française avait inauguré un nouveau monde, dont les bienfaits constituaient un trésor national qu’il ne faudrait jamais remettre en question.
Et au nom de la liberté, celle de l’individu, de ne dépendre d’aucun autre, de l’égalité devenue égalitarisme au mépris même des différences de situation, et d’une fraternité devenue purement juridique et monétaire, tout est jugé à l’aune d’un Progrès déifié et dénué de tout ancrage spirituel.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
Quel magnifique article! Une réflexion en profondeur révélant par l’étude de l’histoire comment finalement toutes les formes sociales que se sont données les humains étaient (… et sont, et seront…) le reflet de leur conscience du moment. Conscience individuelle, conscience sociale… Comment sortir de cette polarité devenue opposition? La réponse ne réside-t-elle pas dans l’organisation ternaire que proposait R. Steiner il y a déjà un siècle: liberté dans tout ce qui touche au développement intellectuel et spirituel de l’individu (éducation, médecine, recherche…), égalité sur le plan du droit (tous les hommes naissent égaux…), fraternité économique (modèles de plus en plus courants de coopération autogérée…). Mais voilà, l’égo semble ne pas vouloir encore laisser la place, entraînant son lot de chaos et de souffrances. Qui sait si en dépit de beaucoup d’apparences un nouvel ordre, individuel comme social, n’est pas en train de voir le jour…
Le moyen âge ne peut être réduit au serf, assimilé à un esclave, pas plus que la révolution française ne peut être réduite à la loi le Chapeleir.
Comme l’ont écrit si justement dans l’illusion plurielle la gauche n’est plus la gauche Denis Collin et jacques Cotta (J.Cl.Lattès), les lumières ont générées du bon et du moins bon. En revanche la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, article 3
– Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément
aricle 6
– La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Article 10.
– Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.
Article 11.
– La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Article 12.
– La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.
Article 17.
– La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité
Le vrai problème est que depuis la mise en place de l’UE Maastricht et traité de Lisbonne parallèlement à la mondialisation anglosaxonne, qui légifère de Thatcher, Reagan, Miterrand – Fabius, Beregvoy, puis Balladur, Chirac et Juppé, puis Jospin..
Les socialistes ont remis en cause l’institution qui bloque la construction européenne fééraliste voulue par les démocartes chrétiens et le s libéraux Monnet…l’état nation, par différentes réforems de la structure de l’état nation commune et communauté de communes, régions artificielles, et le stransfert de souveraineté sur la Monnaie, Maastricht, la politique des petits pas faits acomplis de Monnet s’épanouit avec les grands pas en avant traité constitutionnel européen de Lisbonne, qui bafoue le vote des français, et aujourd’hui avec Van der Leyen la voilonté de passer au fédéralisme qui condmanerez l’état nation avec la bienveillant accord tacite de Macron et des parlementaires Européens, alors le parlement européen est un parlement canada dry! Le vrai pouvoir est technocratique la Commmission sous infllence de Washington via Van der Leyen, Scholz..
Sans revenir en arrière il faut rendre vie aux corps intermédiaires, au contrôle du gouvernement par le parlement, empêcher l’abus du 49.3 , revenir à l’esprit de la V° où lorsque le ched d’état est désavoué par un vote du peuple, il démissionne(De Gaulle en 1969).
Rendre la cohabitation impossible ou transitoire, redonner du pouvoir aux métiers, ne pas massacrer les diplômes de coiffeurs par les barbiesr, de taxi par Uber, bref mezttre un terme à ‘américanisation de notre pays au nom de droits de l’homme réduits aux droits fondamentaux par Washington! Droits fondamentaux piétinés de puis le Covid et la guerre d’Ukraine.
Quels que soient ses talents, un homme seul dans la société crée peu de valeur par lui-même. C’est dans une dynamique d’équipe ou de groupe, que chaque homme crée le plus de valeur. Rien d’étonnant que les dynamiques se différentient selon les spécialités, les organisations, les styles de management.
Si une collectivité veut favoriser la créativité et l’innovation, elle adopte un style de management approprié. Il est évident que la technostructure bureaucratique n’est pas la solution compatible avec des objectifs dynamiques et éclairés.
Un programme politique qui se résume en quatre objectifs : le salariat pour tous, le salaire indexé sur l’inflation, sortir du marché pour règlementer les prix, imposer l’égalité par le contrôle numérique, ne stimule ni l’innovation ni le progrès.