L’entretien accordé par Christophe Guilluy au Figaro est non seulement la preuve qu’il existe encore des intellectuels en France – contre le déclinisme ambiant. Mais il éclaire de manière saisissante l’échec du conservatisme français des vingt dernières années. Si l’on suit le sociologue, gauchisme et macronisme sont deux expressions d’une même arrogance de classe, nihiliste et désespérée; c’est donc de la droite que peut revenir le renouveau. A condition, ajouterons-nous, de se doter d’une élite révolutionnaire. Il y a du travail….
Je recommande la lecture de l’entretien accordé ^par Christophe Guilluy au Figaro. Dur, dur d’interviewer quelqu’un qui parle du réel. J’en donne un extrait croustillant:
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C’est dommage de vouloir absolument ramener le débat à ce vieux clivage partisan droite-gauche.
Guilluy explique justement qu’il n’est plus pertinent. Cela conduit d’ailleurs a des absurdités presque risibles comme considérer que Macron est un homme de gauche alors que c’est un banquier d’affaires inféodé a l’oligarchie financière.
Allez, un peu d’histoire. La finance est le plus souvent du côté de la gauche. Voir la révolution française, la IIIè République, la présidence mitterrandienne après 1983. Et, bien sûr, Macron. La gauche dénonce toujours ce qui la fascine le plus puis finit par s’y adonner avec passion, avec tout le plaisir que donne l’interdit. Lisez Arnaud Upinsky. La finance qui prend son autonomie par rapport au reste de l’économie, c’est une forme de nominalisme. La gauche, c’est essentiellement le nominalisme (la croyance que les mots peuvent être maniés sans rapport au réel). La droite est au contraire l’héritière du réalisme philosophique, pour reprendre la grande distinction du Moyen-Âge, c’est-à-dire d’une façon de penser pour qui le mot renvoie toujours à une réalité. La droite ne déteste pas la finance mais elle la laisse à sa place, celle d’un auxiliaire de l’économie.
Mais ce sont justement ces oligarchies financières qui ont créé l’extrême gauche, le collectivisme pour protéger leurs intérêts et privilèges.
Vous devriez vous pencher sur ce qui s’est créé à cet effet dans l’Angleterre du 19eme siècle.
Christophe Guilluy ets des anlystes les plus pointus de la politique française, il arrive aux même conclusions qu4ammanuel Todd ou Regis Debray, ou de Gaille et les gaullistes historiques.
Notre pays a besoin d’un changement radical, peut on décrfinir cela comme une révolution ou une réforme au sens historique de ce mot, que nos conservateurs atlantistes ont accparé , mais ils dénomment réformes des contre réformes.
Que la révolution ou la réforme trouve sa source à droite ou à gauche importe peu pourvu qu’elle soit au service de notre pays, de la majorité des français.