Lundi 15 juillet, le média allemand Compact publiait un entretien avec la porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères. Mardi 16 juillet à l’aube, le renseignement intérieur allemand et la police ont débarqué dans les locaux du magazine “Compact”, dans les bureaux du média et au domicile du rédacteur en chef, Jürgen Elsässer ainsi que de plusieurs des collaborateurs du titre. Officiellement, l’association portant le média a été interdite. Mais on peut encore regarder sur You Tube, l’entretien avec Maria Zakharova qui a mis le feu aux poudres. Le gouvernement allemand, visiblement, ne supporte pas que le public allemand, majoritairement favorable à une négociation entre l’Ukraine et la Russie et hostile aux livraisons d’armes à l’Ukraine, ait un accès direct au point de vue russe. Plus profondément, on est horrifié par le vocabulaire utilisé par Nancy Fraeser, le ministre allemand de l’Intérieur, véritable résurgence de vocabulaire fasciste. Ce n’est pas seulement à un tournant autoritaire que nous avons affaire mais au basculement du gouvernement allemand dans le “fascisme gris” du progressisme occidental.
Au petit matin du 16 juillet, la police allemande et le Verfassugschutz, service du renseignement intérieur, ont effectué une série de perquisitions, en particulier au domicile de Jürgen Elsässer et dans les bureaux de l’association qui soutient le journal. Dans la foulée, le Ministère allemand de l’Intérieur motivait sa décision avec un vocabulaire digne des années 1930 (c’est nous qui soulignons ci-dessous)
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Nous nous coulons tout seuls…
Pztit détail : cette dame horrible s’appelle Nancy FAESER, pas “Fraeser” !