La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques n’est toujours pas digérée dans des segments divers de l’opinion publique française, difficiles à quantifier tant la propagande sur “la réussite des Jeux” est intense. On veut pour preuve de cette indigestion le courrier que le président de l’Association de la noblesse française, le comte de Sèze, envoie au Président de la République. Nous le reproduisons ici.
Comme on le voit, la représentation mondialiste, que nous avons largement évoquée dans nos colonnes, d’une France peuplée de ludions plus ou moins émasculés, transformant le dernier repas du Christ en bacchanales LGBT, devrait laisser des traces plus profondes qu’on ne le pense. Jamais la fracture entre les normies de la mondialisation et les “somewheres” n’avait été aussi marquée. Et jamais la propagande officielle n’avait autant banni le droit d’en parler.
Le Courrier des Stratèges
Pensez par vous-même
Bonjour Monsieur Verhaeghe,
Je suis en train de terminer la lecture des très intéressants et créatifs points de vue de votre “Traité pour le monde d’après” dont le titre évoque déjà une réalité optimiste que je partage : nous vivons une période charnière à laquelle nous survivrons, que nous finirons par traverser pour recouvrer ce qui fait de la vie un plaisir partagé.
Un sincère merci pour ces pages (que je vous suggère de faire relire avant la prochaine édition : des coquilles s’y trimbalent).
Pour ce qui concerne leur mise en œuvre, et afin de profiter au mieux de la richesse des complémentarités divergentes, j’ai pensé à vous comme premier ministre de Mr. Macron…
Amicalement de Belgique,
Michel Grisar 😉
Cher Monsieur, la Constitution consacre de longs paragraphes (un titre entier ?) aux pouvoirs du Gouvernement et à ceux, éminents, du premier ministre, qui “conduit et détermine la politique de la France” si ma mémoire me sert. Prétendre que la Constitution a entendu laisser au président de la république la faculté de ne pas nommer de P.M. c’est VOTRE interprétation qui me semble, pardonnez-moi, aussi bizarre qu’incongrue : le président “nomme le premier ministre” ne peut signifier qu’une chose : la nomination du Premier ministre fait partie de ses attributions et de sa compétence unique, il doit le faire – et non pas il peut (si ça lui chante).
D’autre part si le P.M. se laisse traiter comme un paillasson (vous avez cité Filon et d’autres exemples) c’est qu’il le veut bien, il n’a pas à recevoir d’ordres du PdR qui ne peut d’ailleurs le révoquer (prérogative du seul Parlement).ni le démissionner contre son gré.
C’est mon interprétation, mais visiblement partagée par tous les PM de la Vè République. Heureusement que vous êtes là pour redresser les torts et rétablir les pouvoirs du PM… Merci de ce sauvetage in extremis. Sinon, il y a des médicaments pour les redresseurs de torts, parce que, franchement…
Certainement pas l’interprétation de _tous_ les premiers ministres, «Lui c’est lui et moi, c’est moi» cette citation vous rappelle certainement des souvenirs. Et auparavant, Pompidou ne s’était pas aplati face à l’autorité autrement écrasante du Général. Mais vous étiez à peine né, je crois, Monsieur.
C’est vraiment à partir du couple Sarközy-Fillon que les PM ont pris le pli, bien à tort, de “s’écraser”, aidés en cela il est vrai par les réformes constitutionnelles (notamment le déplorable quinquennat).
J’apprécie hautement votre sens de l’humour et je prends note de votre ordonnance…
La constitution ne prévoit pas de gouvernement de cohabitation. Il y a eu pourtant trois gouvernements de ce type. Le général n’envisageait pas qu’un président désavoué par les électeurs restât à l’Elysée un jour de plus.