Dès 2021, l’Union Européenne lançait des fonds et des investissements (fondés sur la dette) destinés à compenser les manques à gagner des absurdes confinements généralisés en Europe, et à relancer l’activité après l’épisode toxique et coûteux des passes sanitaires. Dans cette nébuleuse opaque lancée par la caste, surgit notamment le Plan de Relance et de Résilience, supposé apporter 40 milliards de fonds frais à la France d’ici à 2026. Mais ces fonds, apportés par de l’endettement, servent-ils à “relancer” l’économie, ou bien à servir les copains ? Les données fournies par le gouvernement français sur le sujet posent de vraies questions.
Tous les amateurs de littérature administrative se réjouiront de cette vulgate opaque où, pour justifier un emprunt européen, les Etats-membres y sont allées de leurs besoins individuels pour justifier une gabegie collective. Dans le cas de la France, le gouvernement prétend que les 40 milliards d’argent frais que nous sommes supposés retirer de cet emprunt serviront à financer l’écologie et la cohésion sociale, termes creux et vagues qui incluent tout et n’importe quoi.
Rappelons que le plan national de relance et de résilience, supposé relancer l’économie après le traumatisme du COVID, est versé en tranches annuelles jusqu’ne 2027, c’est-à-dire jusqu’aux élections présidentielles françaises. Nous avons, ce matin, montré comment ces versements progressifs servaient à cacher la misèse.
Reste que les destinataires finaux de ces aides (fondées sur du Ponzi, c’est-à-dire sur de l’emprunt qui ne sera jamais remboursé), relèvent un peu du mystère. La France prétend s’acquitter de ses obligations européennes de transparence en les listant suivant le tableau qu’on trouvera ici.
Dans cette liste, on trouve un pêle-mêle dont voici un extrait (les 50 plus gros bénéficiaires les plus incongrus) :
Pourquoi l’Agence Nationale de l’Habitat perçoit-elle 1,5 milliards € de fonds européens ? Pourquoi Pôle Emploi perçoit-il près de 274 millions € ? Pourquoi l’UGAP, qui fournit les administrations en matériel de bureau, perçoit-elle plus de 200 millions € ? Pourquoi l’Agence publique pour l’immobilier de la justice perçoit-elle près de 19 millions € ?
Toutes ces questions sont ouvertes ! Mais à y regarder de près, je suis convaincu que l’administration française n’a pas laissé passer sa chance pour récupérer les fonds qui passaient au bon moment, sans forcément savoir pourquoi.
Le Courrier des Stratèges
Pensez par vous-même
Ce serait intéressant de voir par qui sont dirigées les institutions citées…
et les dirigeants de ces agences sont rémunérés bien au delà des barèmes de la fonction publiques… Ce sont d’abord de vrais fromages, sans aucun contrôle.