L’arrestation de Pavel Durov par la police française fait grand bruit. On est encore très loin de tout savoir sur les pressions exercées par le pouvoir français sur cet homme qui a fondé l’un des plus puissants réseaux numériques du monde… sans collaborer avec les services occidentaux. Mais ce qu’on sait déjà mérite d’être signalé : l’opération est menée par le coeur du réacteur macroniste et par ses excroissances dans nos services de police.
Pour l’instant quelques éléments seulement sont connus dans le dossier Durov.
Rappelons d’abord que, après avoir été menacé par le pouvoir russe, Durov a choisi l’exil. La France lui a attribué, à cette occasion, la nationalité française.
Il semblerait qu’il fasse l’objet d’une procédure d’enquête de la part de plusieurs services, coordonnée par l’Office des Mineurs, une entitée créée en 2023 par la jeune commissaire Gabrielle Hazan, pour lutter contre la pédophilie et la pédocriminalité, tout particulièrement sur Internet.
Si vous cherchez à comprendre comment fonctionne cet office, vous en saurez plus ici. Le ministère de l’Intérieur a aussi produit les éléments de langage officiels à retenir sur cette institution née il y a moins d’un an…
Comme nous l’avons dit plus haut, l’OFMIN est dirigé par une jeune commissaire.
Celle-ci a expliqué dans la presse féminine son étonnante ascension :
Mon premier poste était à la sûreté régionale des transports à Paris, c’est un service d’investigation spécialisé dans la délinquance commise dans les transports en commun avec une compétence dans toute l’Ile-de-France (…)
Deux années plus tard, j’ai été nommée chef du service d’investigation du commissariat de Versailles. (…)
Ensuite, j’ai eu le souhait d’accéder à la direction centrale. Le travail de lien entre l’action politique et les directions opérationnelles m’intéressait.
L’expérience de terrain permet de poser un constat, de comprendre les enjeux pour ensuite mieux exprimer et défendre les besoins opérationnels de la police. C’est comme ça que je suis arrivée à Beauvau, au cabinet du directeur général de la police nationale en tant qu’adjointe au conseiller judiciaire.
On appréciera le récit quasi-magique donné par l’intéressée sur sa réussite personnelle. La réalité est probablement un peu plus complexe.
Le directeur général de la police nationale n’est autre qu’un certain Frédéric Veaux, dont la carrière a connu un tournant important en 2009 lorsqu’il est devenu l’adjoint du chef des services de renseignement intérieur Bernard Squarcini. Ce rôle éminent lui permettra de devenir Préfet, puis, en 2020, directeur général de la police nationale. Il devient alors, en quelque sorte, l’une des figures tutélaires du gouvernement profond en France.
Dans cette fonction, il s’illustrera par la société constant apporté aux policiers auteurs de violences contre des manifestants.
C’est donc cet homme qui « lance » la carrière de Gabrielle Hazan.
En outre, Frédéric Veaux est, à la ville, le compagnon d’une membre du Conseil Constitutionnel, ancienne directrice de cabinet d’Eruc Dupond-Moretti.
Nous sommes là au coeur de ce qui compte dans la police macroniste. Au coeur du pouvoir.
Le Courrier des Stratèges
Pensez par vous-même
Qu’est ce que ça veut dire:
Dans cette fonction, il s’illustrera par la société constant apporté aux policiers auteurs de violences contre des manifestants.
???
par le soutien constant