En suggérant à Emmanuel Macron de remettre sur le tapis la retraite à 64 ans pour débloquer la situation politique, François Bayrou a ouvert la boîte de Pandore : au fond, le blocage institutionnel vient du manque de légitimité qu’Emmanuel Macron présentait en réformant les retraites au forceps, et non d’un problème électoral. En bons libertariens, nous avions contesté la route vers le monopole public ouverte par cette réforme, et nous avions préconisé l’ouverture de notre système par répartition à la concurrence. Selon toute vraisemblance, au lieu de revenir vers le choix de bon sens que nous proposons, Macron devrait suivre des mesures toxiques, mais préconisées par la caste, que nous vous aidons à anticiper… pour ne pas être les éternels dindons de la farce !
Progressivement, on comprend qu’une réforme ne passe pas, qui bloque toute évolution politique : la dernière réforme des retraites d’Emmanuel Macron, arrachée aux forceps, alors que le Président disposait d’une faible légitimité démocratique (moins de 19 millions de voix sur 35 millions de votants… et près de 49 millions d’électeurs, soit moins de 40% des électeurs !). Pour une démocratie qui se prétend exemplaire et donne des leçons à la planète entière, c’est évidemment un peu court.
Nous avions beaucoup dit que, faute de légitimité démocratique, cette réforme ne pouvait passer, et tout indique que nous avions raison. si, par le jeu d’une Constitution vieillissante, Emmanuel Macron a pu en obtenir la promulgation, celle-ci pourrait se révéler éphémère. Il existe désormais une majorité parlementaire favorable à son abrogation. Et tant que le Président n’aura pas assumé un “bouger” significatif sur ce sujet, il devrait avoir du mal à trouver un gouvernement crédible.
Mais de quel bougé s’agit-il au juste ? En réalité, la technocratie planche sur le sujet depuis de nombreuses années, et publié régulièrement ses deux conclusions récurrentes :
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La réforme des retraites a été la plus injuste qui soit !! Réformons le système mais avec la durée de cotisation et non plus avec l’âge .