A l’occasion des élections régionales en Saxe et en Thuringe, une quarantaine de marques allemandes connues appellent à voter contre l’Alternative für Deuschland, l’AfD, un parti pourtant pro-capitaliste et qui est porteur d’un vieux conservatisme social à la Bismarck. Malgré les dommages infligés à l’industrie allemande par la soumission de Berlin aux Etats-Unis dans la guerre d’Ukraine, les managers du capitalisme allemand persévèrent dans l’adoration d’une économie mondialisée plutôt que de prôner le retour au patriotisme qui a fait la qualité des produits allemands.
Dans trois jours se tiendront les élections régionales en Saxe et le Thuringe, deux Länder jadis sinistrés par le communisme pratiqué en République Démocratique Allemande (RDA), isolées du vrai monde économique et ruinées quand le système s’effondra en 1989, mettant sur le carreau une génération entière de travailleurs passés maître dans la fabrication des moteurs à deux temps et des locomotives à vapeur, quand l’Allemagne de l’ouest construisait des BMW, Porsche, Mercedes etc. et des ICE (le TGV allemand).
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Les managers du capitalisme allemand persévèrent dans l’adoration d’une économie mondialisée… mais cela ne doit pas être le cas de leurs très nombreuses PME sous-traitantes.
Cela reste toujours une énigme pour moi. Pourquoi les chefs d’entreprise allemands ne hurlent-ils pas que leur pays s’effondre, par la faute de son élite dirigeante ?
Cette résignation est étonnante !
Donc les grosses entreprises délocalisent (vers la Pologne, c’est mieux que vers les Etats-Unis qui sont quand même le principal responsable de la situation) et les petites regardent couler le pays en attendant d’avoir les droits au RSA local…