Avec ténacité et acharnement, Ursula von der Leyen veut appliquer son programme pour une « meilleure » Europe. L’index menaçant moralisateur est devenu sa marque de fabrique, tout comme son dirigisme bruxellois. Ce qui lui manque en termes d’habileté diplomatique, elle le dissimule par un style de direction énergique. Dans son détachement, elle oublie que les lignes de fracture traversent les États membres. Désormais, sa politique est également contrecarrée par ses propres compatriotes. Car l’Allemagne se trouve dans une impasse, et Bruxelles n’y peut rien.
Ursula von der Leyen n’en fait qu’à sa tête. Bien que la nomination d’un commissaire slovène n’ait pas été formellement approuvée, elle a présenté aujourd’hui son équipe et son portefeuille. La Slovène Marta Kos a été présentée malgré le fait que sa nomination n’est pas confirmée en Slovénie, mais la présidente de la Commission souhaite davantage de femmes et ne voulait pas attendre. L’opposition à Ljubljana s’est mise en travers de la route et a retardé la convocation de la commission nécessaire à la nomination formelle. Cela n’intéresse pas Mme von der Leyen. Marta Kos doit devenir commissaire à l’élargissement, point final ! Un petit astérisque au nom de Kos doit suffire pour marquer la différence avec toutes les autres nominations. C’est ainsi qu’il est, le style de direction d’Ursula von der Leyen : énergique, pragmatique, allemand… et totalement dépourvu de diplomatie !
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Elle est le reflet des traîtres nationaux au sein du parlement européen. Sa nomination bis repetita par ces guignols m’a choqué vu le contexte l’entourant ! Comment fusse possible ? Un mystère qui démontre une énorme coalition contre les peuples