Le cartel des médias subventionnés a fait de l’huile sur sa chaise en entendant le nouveau ministre Retailleau répéter que “rétablir l’ordre” devenait la priorité gouvernementale. Comment l’époux non pas de la reine, mais d’une doctoresse de province, pouvait-il faire illusion et attirer les caméras, si ce n’est en répétant une incantation toute droit sortie de la bouche de gens qui ne sont jamais ou presque confrontés à l’insécurité, sauf à celle fabriquée de toutes pièces par la télé-poubelle de Bolloré, soucieuse de marteler que tuer des enfants innocents en Palestine est la condition sine qua non pour endiguer la submersion migratoire ? Bref ! Retailleau répète qu’il va rétablir l’ordre ! mais quel ordre ! celui de la spoliation de ceux qui travaillent par les profiteurs en tous genres qui vivent des prélèvements obligatoires et de leur dévoiement ?
Tout le monde a entendu le bombement de torses de Bruno Retailleau, illustre Vendéen venu nous expliquer les règles de banlieues qu’il connaît aussi bien qu’un pape connaît les règles du cunnillingus (encore que nous pourrions tous être surpris au train où vont les choses). Il paraît que le bonhomme, qui n’a jamais mis le doigt (ni une moindre partie de son corps) dans la tranquillité publique, va rétablir l’ordre dans un pays dévasté par les Barbares, les lascars et les racailles.
Great ! On applaudit, mais on demande à voir, avec des résultats illustrés par l’exemple, au-delà des formules paresseuses distillées pour les journalistes subventionnés devenus simples télégraphistes du pouvoir.
D’ici là, les affirmations tonitruantes sur l’insécurité ou sur l’immigration, de la part d’un ministre inexpérimenté et peut-être destiné à “tomber” lors de la prochaine déclaration de politique générale de son Premier Ministre (le 1er octobre), ne manquent pas de faire sourire. L’Etat sert-il à agir concrètement au service des citoyens, ou à faire tribune pour des propos ronflants qui ne seront jamais suivis d’effet ? Nous allons le savoir dans les prochains jours.
Mais les propos de Bruno Retailleau posent une autre question. Celle de l’utilité d’un ministre de l’Intérieur.
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