Le Premier ministre est à la peine. Il a dû remettre en place Antoine Armand et ça grogne chez Renaissance. Il essaie de concilier la carpe Retailleau et le lapin Migaud. Mais son problème est plus profond. Nommé Premier ministre, Michel Barnier avait une chose à ne pas faire: consulter les partis; et une autre à faire: présenter à Emmanuel Macron un gouvernement qui fût le sien. A prendre ou à laisser. Il aurait aujourd’hui les mains libres pour plusieurs mois. Il serait maître du jeu, avec éventuellement une présidentielle en perspective.
Le Premier ministre est à la peine. Il dépense beaucoup d’énergie pour tenir ensemble un gouvernement où cela tire déjà à hue et à dia.
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Hum… c’est tout de même faire beaucoup d’honneur à ce vieux cheval de retour.
Michel Barnier en bonne place pour la présidentielle!? On se pince. Sorti du néant, qui le connaissait il y a encore trois semaines, du moins dans ce qu’il est convenu d’appeler la “France profonde”? Autant miser sur une élection à titre posthume de Pierre Messmer.
Monsieur Husson est toujours intéressant à lire certes, mais là il se meut dans un monde follement imaginaire. Quant à se bercer de l’illusion d’une démission de Macron… mais enfin il s’accrochera jusqu’à la dernière minute! A t-on jamais vu depuis de Gaulle un président lâcher prise même dans les pires situations (Mitterrand étant, à cet égard, le modèle du genre)?
Ca vous étonne ? Ce gars là n’a jamais pris d’initiative et a toujours été un haut fonctionnaire qui prenait ses ordres. Il est l’archétype du modèle d’incompétence décrit par le principe de PETER.
D’ailleurs, y en a plein les ministères. Demandez à Eric pourquoi il est sorti de la fonction publique, il en avait marre de rencontrer tous ces flagorneurs et ces cireurs de bottes !
Si vous voulez savoir ce que j’en pense, je daccorise assez avec Richard Détente dans son émission Grand Angle du 15 septembre dernier :
https://www.youtube.com/watch?v=Fbz3l2CoiG0
Bonne écoute !
Qu’il parte lui aussi. Les journalistes aux ordres nous ont fait croire qu’il a défendu les intérêts incommensurables de l’Europe lors du départ des anglais, mais son acharnement pendant 4 ans pour ce divorce populaire aurait pu être raccourci en 1 an. Et beaucoup d’européens pensent encore au “plus cela aurait été court, plus cela aurait été bon”. Pour les anglais comme pour les européens.
Aujourd’hui, il n’aura pas 4 ans pour mener sa mission de redresser la France de Macron. Alors qu’il parte vite. Il ne peut pas être le sauveur d’un pays dont le prince est un enfant. Cet enfant qui bafouille et cherche ses mots, lors d’une conférence de presse pour la mort de Philippine.
Il y avait de gros conflits d’intérêt avec nos amis anglo-saxons. Il faut parfois investir du temps pour obtenir des accords multiples secteur par secteur et zone par zone.
En quoi ce gouvernement pourrait-il être au service des français ? C’est fini depuis un certain temps déjà (au moins depuis 4 ans). Il faudra vraiment un désastre et une guerre pour espérer pouvoir repartir sur de bonnes bases.
Il n’y avait sans doute que peu de candidats pour entrer dans le gouvernement d’une France en perdition et un conseil des ministres présidé par un tel que MacRon, car la constitution donne beaucoup de pouvoir au Président pour entraver l’action gouvernementale élaborée par le premier ministre, à tous les stades, de ex ante à ex post.
Dans une armée, le chef d’Etat-major est à l’arrière, élabore la stratégie gagnante, définit et négocie les objectifs des différents corps d’armée en fonction de leurs talents et capacités d’impact sur les forces adverses. La stratégie n’est bien sûr pas publiée.
Dans une société en paix, le leadership s’exerce dans la transparence. Dévoiler la stratégie permet de mobiliser les troupes, les fournisseurs et les clients et instaure le dialogue. Les objectifs sont définis conjointement et les résultats mesurés afin d’adapter l’action à la réalité. Le leader est à la fois pilote et animateur. Il est relayé par les directeurs qui disposent d’une large autonomie pour réaliser les objectifs qu’ils ont reçus, négociés et pris en charge.