Par Yves-Marie Adeline – On a envie de dire : rions un peu, dans ce climat morose ; mais en vérité, tout est lié, l’incident qui s’est déroulé au musée de Lisse, en Hollande, n’est qu’un aspect, certes moins cruel mais tout aussi déstructurant, de la crise de notre civilisation dont on ne peut prévoir si elle est mortelle ou bien si un sursaut parviendra à la guérir.
Lisse est une petite ville, mais très ancienne, on en retrouve le souvenir avec certitude à la fin du XIIe siècle, et son nom signifie « la barrière », comme nos lices pour maintenir nos chevaux dans un champ. Dans ce pays qui a engendré des peintres parmi les plus grands de l’histoire mondiale (de Jérôme Bosh à van Gogh en passant par Vermeer, Rembrandt, van Dick et tant d’autres), Lisse, évidemment, fait pâle figure, mais a toute de même produit quelques maîtres de qualité : entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, Abraham Rademaker, dont voici une œuvre très belle, une rivière traversant des ruines antiques :
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Oh, le Béotien ! Il n’avait pas assez essstudié l’art, probablement…
Le financement des “réparations” s’annonce passionnant !
Ah bon! les canettes vides sont maintenant des œuvres d’art?!
Je reviens dans 5 minutes, je vais fouiller le tri sélectif.