Benjamin Netanyahu a un problème: personne ne veut faire la guerre au Proche-Orient à part lui. Pour se faire la guerre, il faut être deux ou plus. Mais comme l’analyse M.K. Bhadrakumar à propos des pays du Golfe: ils n’ont aucune envie d’une guerre régionale qui viendrait casser l’extraordinaire développement économique qu’ils sont en train de connaître. Pour le Premier ministre israélien, la guerre avec l’Iran, qu’il a souhaitée de toutes ses forces depuis vingt cinq ans, semblait à portée de main. Mais la mèche qu’il voulait allumer n’a pas pris feu.
Benjamin Netanyahu la voudrait bien, sa guerre avec l’Iran. Il y travaille opiniâtrement depuis vingt-cinq ans. Mais il est le seul à la vouloir. L’autre protagoniste, l’Iran, se dérobe. Quelles que soient les provocations de Tel-Aviv, l’Iran répond avec mesure, en cherchant à ne pas provoquer une escalade incontrôlée. L’Iran se comporte comme un protagoniste de la guerre réglée du XVIIè siècle – les missiles hypersoniques en plus – tandis que Netanyahu pousse au paroxysme la logique anglo-américaine des tapis de bombes – il aimerait détruire les villes iraniennes mais on ne le laisse pas faire.
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